Abstracts
Vu la multiplication des accords commerciaux bilatéraux et régionaux et la place croissante des pays en voie de développement dans ces accords, la question relative aux possibilités et aux défis autour de cette tendance d'intégration économique, présente une importance capitale. Les pays en voie de développement, étant d'une vulnérabilité constante, il est aussi important d'évaluer les avantages et les inconvénients de leur participation à l'intégration commerciale. Le sujet du rapport entre la mondialisation fondé sur le développement et le commerce régional, mérite d'être abordé sérieusement afin qu'émerge la définition d'une intégration régionale équilibrée et stable dans une économie mondiale. Sachant que l’intégration régionale et le système commercial multilatéral sont complémentaires, l'OMC pourra jouer pleinement son rôle fondamental en encadrant cette interdépendance par les règles institutionnelles qui sont juridiquement prévues. In Anbetracht der Vervielfältigung der bilateralen und regionalen Handelsabkommen und der immer wichtigeren Stellung der Entwicklungsländer in diesen Abkommen, kommt der Frage nach den Möglichkeiten und Herausforderungen dieser Tendenz auf regionale Eingliederung eine erhebliche Bedeutung zu. Da die Entwicklungs- und Schwellenländer eine besondere Anfälligkeit haben, erscheint es wichtig, die Vor- und Nachteile ihrer Beteiligung an einem einheitlichen Mark auszuwerten. Die Thematik der Beziehungen zwischen Globalisierung, die auf der Entwicklung beruht, und dem regionalen Handel, ist es wert, ernsthaft behandelt zu werden, damit eine Definition einer ausgeglichenen und dauerhaften regionalen Integration in einer Weltwirtschaft erarbeitet werden kann. Ausgehend davon, dass die regionale Integration und das multilaterale Handelssystem komplementär sind, kann die WTO vollständig ihre grundlegende Rolle spielen, indem sie diese Unabhängigkeit durch die vorgesehenen institutionellen Regelungen einrahmt.ABBASI Elham, doctorante Université Paris Ouest Nanterre
L'intégration régionale: Une bénédiction ou une malédiction pour multilatéraliser le commerce des pays en voie de développement?
Regionale Integration : Ein Segen oder ein Fluch für den Handel zwischen Entwicklungsländern und Schwellenländern?
BEZZENBERGER Tilman, Professor Universität Potsdam
Harmonisierung des Gesellschaftsrechts – die europäische Erfahrung: Ein Modell für die ganze Welt?
L’harmonisation du droit des sociétés –l’expérience européenne: Un modèle pour le monde entier?
À l’heure où les espaces de libre-échange semblent avoir pour fondement l’abolition du privilège national, la culture remet en question ce présupposé : consacrée juridiquement sous différentes formes (« exception culturelle », « spécificité culturelle »), elle permet à de nombreux États de soustraire certains biens à la libéralisation absolue des échanges. Alors que la région de l’Océan indien se démarque par l’hétérogénéité des cultures qui la composent (peuples, pays, langues, niveaux de développement), l’objet de cet exposé consistera à rechercher dans quelle mesure l’argument culturel peut y être un frein à la libéralisation des échanges. Die Voraussetzung, nach der die Freihandelszonen auf die Aufhebung des nationalen Vorrechts beruhen, wird von der Kultur hinterfragt. Die Kultur wird nämlich immer mehr als vielfältiger juristischer Begriff („kulturelle Ausnahme“, „kulturelle Besonderheit“) dazu benutzt, dass manche Güter aufgrund ihrer Besonderheit der Handelsliberalisierung entzogen werden. Während in der Region des indischen Ozeans deren kulturelle Vielfältigkeit (Völker, Länder, Sprachen, Entwicklungsstände) auffällt, ermittelt dieser Vortrag, inwiefern das kulturelle Argument hemmend auf die Erstellung einer Freihandelszone wirken kann.BOULOY Juliette, Doktorandin, Collège doctorale Nanterre-Potsdam, Universität Potsdam
L’exception culturelle lors des négociations d’un traité de libre échange
Die kulturellen Ausnahmen bei den Verhandlungen einer Freihandelszone
La sécurité sanitaire a été renforcée dans l’Union européenne et au sein de la Commission de l’Océan indien (COI) notamment suite à l’épidémie de chikungunya entre 2004 et 2006 dans l’Océan indien et en Italie. La sécurité sanitaire des aliments, qui a un fort impact sur la santé et sur les échanges commerciaux internationaux notamment selon l’OMC, n’est pas pris en compte par la COI. Elle ne fait pas non plus l’objet d’une prise en charge coordonnée du système des Nations Unies, de l’Union Européenne et des Etats membres de la COI. Il s’agit d’une part d’harmoniser ces normes au sein de la COI et d’élargir le champ d’action de son système d’alerte sanitaire à la sécurité sanitaire des aliments. Les bénéfices escomptées sont sanitaires (prévention contre les infections d’origine alimentaire et de maladies liées à l’alimentation comme le diabète) et économiques : fluidification du marché et meilleur accès des pays en développement aux marchés internationaux (Etats-Unis, Union européenne…). D’autre part l’Union européenne et la COI peuvent assister les acteurs économiques régionaux en vue d’une mise aux normes de leur produit. Die sanitäre Sicherheit wurde sowohl in der europäischen Union als auch im Rahmen der Indien Ocean Commission (IOC), insbesondere nach der Epidemie der Chikungunya zwischen 2004 und 2006 im indischen Ozean und in Italien, verstärkt. Die Lebensmittelsicherheit, die einen starken Einfluss auf die Gesundheit und nach der WTO auf die internationalen Handelsflüsse hat, wird nicht von der IOC berücksichtigt. Sie ist ebenso wenig Gegenstand eines koordinierten Systems der vereinten Nationen, der europäischen Gemeinschaft und der Mitgliedsstaaten der IOC. Es stellt sich die Frage nach einer Harmonisierung der Normen im Rahmen der IOC und danach den Anwendungsbereich des sanitären Warnsystems auf Lebensmittelrisiken zu erweitern. Die Vorteile hieraus sind sanitärer (Vorbeugung gegen Lebensmittelinfektionen und ernährungsbedingte Krankheiten, wie Diabetes) und wirtschaftlicher Art: Erleichterung der Handelsflüsse und besserer Zugang der Entwicklungsländer zu internationalen Märkten (vereinigte Staaten, europäische Union).Außerdem können die die europäische Union und die IOC die regionalen Marktteilnehmer bei einer normgerechten Ausführung ihrer Produkte unterstützen.COLOM Jacques, MCF (HDR) Université de la Réunion
La sécurité sanitaire des aliments obstacle au développement des échanges commerciaux au sein de la COI ?
Die sanitäre Sicherheit von Lebensmitteln als Hindernis für den Wirtschaftsaustausch in der IOC.
Nous vivons depuis 20 ans des bouleversements majeurs avec l’arrivée du numérique. L’apparition d’Internet, l’équipement des institutions et des personnes privées avec ordinateurs, Smartphones, tablettes et autres, renforcé par un accès quasi illimité et permanent de toute la société à Internet au niveau mondial pose des défis et offre des opportunités pour l’accès au savoir. Le numérique n’a pas seulement un impact sur les modes de vie en ce qui concerne l’accès à l’information dans le monde de la consommation, du e-commerce, du transport et des interactions sociales mais offre également une grande chance et un moyen extraordinaire d’accès au savoir en général, et au savoir scientifique en particulier. Jetons un regard sur le développement et l’utilisation de « Open access » dans la zone éventuelle de libre-échange dans l’Océan indien – le partage du savoir scientifique et la diffusion de l’information peuvent-ils accélérer par ricochet le commerce international, ou au contraire, est-ce que les acteurs concernés les jugent sans impact ou même contreproductifs pour le développement du commerce. Die Entdeckung der digitalen Technik hat in den letzten 20 Jahren unsere Welt revolutioniert. Die Entwicklung und Verbreitung von Internet, die Ausstattung von Institutionen und Privatleuten mit Computern, Smartphonen, Pads und sonstigem stellt uns im Hinblick auf einen gleichzeitigen quasi unbeschränkten und ständigem Zugang der Gesellschaft zum Netz weltweit vor neue Herausforderungen, und bietet uns gleichzeitig neue Chancen, was den Zugang zu Wissen angeht. Die digitale Technik beeinflusst nicht nur unseren Lebensstil beim Zugang zu Informationen in Lebensbereichen wie Konsum, elektronischem Geschäftsverkehr, Transport, sozialen Beziehungen, sondern bietet auch eine große Chance im Bereich des Zugangs zur allgemeinbildenden Information im Allgemeinen, und zur wissenschaftlichen Information im Besonderen. Wir sollten einen Blick werfen auf den Entwicklungsstand und die Nutzung von Open Access in einer eventuellen Freihandelszone im Indischen Ozean und untersuchen, der freie Zugang zu wissenschaftlichen Informationen und ihre Verbreitung den internationalen Handel fördern können oder ob die betroffenen Akteure diese Mittel als unwichtig oder vielleicht sogar als schädlich beurteilen.DE RESSEGUIER Katharina, Doctorante, Collège doctorale Nanterre-Potsdam, Université Paris Ouest Nanterre
Le transfert de know how et de technologie par le biais d’open-accès : frein ou accélérateur du commerce international.
Der Transfert von know how und Technologie durch « open access »: Bremse oder Beschleuniger des Handels im indischen Ozean
Créée en 1899, la Cour Permanente d’Arbitrage (« CPA ») est une organisation intergouvernementale basée à La Haye qui, aujourd’hui, propose des prestations pour faciliter l’arbitrage et les autres formes de règlement des différends à une multitude d’entités, qu’il s’agisse d’États, d’entités étatiques, d’organisations intergouvernementales ou de parties privées. La CPA possède une grande expérience en matière d’administration d’arbitrages impliquant l’Afrique, y compris les arbitrages entre États et ceux relatifs aux investissements. 21 de ces affaires sont actuellement pendantes. La CPA est particulièrement bien positionnée pour administrer les différends dans la région de l’Océan Indien. En 2010, conformément à l’accord de siège conclu entre la CPA et le Gouvernement mauricien, la CPA a ouvert à Maurice son premier bureau à l’étranger afin de l’assister dans l’exercice de ses fonctions sous la Loi mauricienne sur l’arbitrage international de 2008 et dans la promotion du règlement pacifique des différends internationaux à travers et concernant la région. Dans le contexte des relations commerciales intra régionales, la disparité entre les différents cadres juridiques concernés peut agir comme un obstacle supplémentaire. En effet, la perspective d’avoir à recourir aux tribunaux nationaux peut dissuader les États ou les parties privées à nouer de telles relations. L’arbitrage international, parmi ses autres avantages, peut alors être perçu comme une option plus neutre, servant efficacement à surmonter un tel obstacle. Der Ständige Schiedshof (Permanent Court of Arbitration, „PCA“) wurde im Jahr 1899 als internationale Organisation in Den Haag gegründet. Gegenwärtig stellt der Schiedshof eine Reihe von Lösungen zur Beilegung von Streitigkeiten zwischen Staaten, zwischenstaatlichen Organisationen und privaten Akteuren bereit. Der PCA hat besondere Erfahrung in der Administrierung von Investitionsschutzverfahren und anderen Schiedsverfahren im afrikanischen Raum. 21 derartige Verfahren sind gegenwärtig anhängig. Der Ständige Schiedshof ist in der Region des indischen Ozeans mit einem Büro in Mauritius vertreten. Das Büro, welches im Jahr 2010 in Folge eines Gaststaatsübereinkommens mit Mauritius eröffnet wurde, ist mit bestimmten Aufgaben unter dem mauritischen Schiedsverfahrensgesetz – dem Mauritian International Arbitration Act 2008 – betraut. Zudem übernimmt das Büro innerhalb des PCA die Federführung bei der Förderung der friedlichen Streitbeilegung in der Region. Im Rahmen internationaler Handelsbeziehungen stellen Unterschiede im rechtlichen Regelwerk oft versteckte Handelshemmnisse dar. Die Aussicht, etwaige Streitigkeiten vor nationalen Gerichten austragen zu müssen, kann für Staaten und Privatparteien eine abschreckende Wirkung haben. Internationale Schiedsverfahren haben unter anderem den Vorteil, als neutrale Alternative anerkannt zu sein, die es ermöglicht, derartige Hindernisse zu vermeiden. EL HOSSENY Farouk/ DE TASSIGNY SCHUETZE Claire , Représentant de la Cour Permanente d'Arbitrage de la Haye, bureau permanent à l’Ile Maurice
La Cour Permanente d'Arbitrage de la Haye
Der Ständige Schiedsgerichtshof Den Haag
Tout d’abord, je parlerai en guise d’introduction de l’histoire de l’arbitrage. Les débuts de l'arbitrage se laissent fonder sur l'organisation internationale du commerce. J’expliquerai en quoi le contrat GATT et l’arbitrage qui est basé sur ce contrat sont influencés par la politique (ils ne sont en effet pas soumis à la cour international de Justice mais aux Etats eux-mêmes). Je parlerai d’autre part des critiques et des envies de réformer l’arbitrage du commerce international (survenues lors des discussions concernant la fondation de l'OMC). Ensuite, je comparerai l’arbitrage au sein de l’OMC avec la cour international de justice, en relevant notamment les principales différences et ressemblances. Je parlerai de la fonction primaire de l'arbitrage qui est maintenant devenu la DSU (Dispute Settelment Understanding). L'arbitrage international est également devenue le mode de résolution de conflit le plus habituel, mais également le moyen ordinaire et normal pour résoudre des litiges. L'arbitrage de l'OMC est en discorde avec la Cour international de Justice. Dans cette relation, il se pose alors la question de savoir et d’expliquer pourquoi, en cas de difficulté, on ne demande pas l’avis de la Cour international de justice. Enfin, j’évoquerai les différences mais également les ressemblances entre la Cour international de justice et l'OMC. Je parlerai également de l’arbitrage international (Iran-Etats-Unis Claims Tribunal ou la United Compensation Comission). Enfin, je terminerai sur une possibilité de rapprochement entre la Cour international de Justice et L’OMC. Ich möchte mich in meinem Vortrag der Streitbeilegung im internationalen Handelsrecht widmen. Zuerst spreche ich in meiner Einleitung kurz über die Geschichte. Die Ursprünge der Streitbeilegung lassen sich auf die ITO zurückführen. ( International Trade Organization). Jedoch war der GATT Vertrag und die darin stattfindende Streitbeilegung von politischen Einflüssen geprägt. Im Rahmen der Verhandlungen über eine Gründung der WTO wurden auch die Rufe nach einer Reformierung der Streitbeilegung laut. Im Folgenden werde ich die Streitbeilegung der WTO und die des IGH erklären und vergleichen sowie auf Probleme eingehen. Das Streitbeilegungssystem der WTO wurde schon bei der Unterzeichnung im Jahre 1994 als das Juwel der neuformierten WTO bezeichnet. Die primäre Funktion der Streitbeilegung wurde die DSU ( Dispute Settelment Understanding) Die Streitbeilegung der WTO steht in einem starken Kontrast zum Internationalen Gerichtshof. In diesem Zusammenhang stellt sich die Frage, wieso bei Handelsfragen nicht auf den IGH zurückgegriffen wird? Im Folgenden würde ich gerne näher auf den Vergleich der beiden, IGH und WTO eingehen. Darüber hinaus würde ich noch etwas über das internationale Schiedswesen (Iran- United States Claims Tribunal oder die United Compensation Commission) berichten. Zum Abschluss möchte ich ein Fazit geben und einen Ausblick sowie evt. auch auf die Möglichkeit einer Annäherung zwischen IGH und WTO eingehen.FRITZ Maximilian, étudiant Master 2 double cursus Nanterre-Potsdam, Universität Potsdam
L'arbitrage du commerce international dans le cadre de l’OMC.
Die Streitbeilegung im Internationalen Handelsrecht
Une zone de libre-échange régionale ou même interrégionale a plusieurs objectifs, celui le plus évident étant de nature économique. Elle est accomplie par l’abolition des barrières commerciales et tarifaires qui sous-entend une cohérence au niveau des règles entre les pays concernés. Cependant, le droit international fait peser des obligations sur des États en matière de commerce international afin de réglementer les activités commerciales. Le droit international des droits de l’homme, l’autre univers souvent exclu ou limité dans des discussions commerciales, est tout aussi pertinent et impose aussi des obligations. Les normes de droits fondamentaux, acceptées comme universelles depuis la Déclaration Universelle des droits de l’homme en 1948 et réaffirmées dans les instruments internationaux, devraient cependant être au centre de la discussion sur le libre-échange commercial. Cette question, posée au sein d’une discussion entre pays de la région de l’Océan Indien ou entre pays appartenant à des différents regroupements régionaux se heurte à la même difficulté. Comment aligner des pays différents sur les mêmes engagements de droits fondamentaux en matière commerciale ? Cet alignement est-il souhaité ? L’intervention vise donc à traiter de ces questions posées ci-dessus dans le cadre de l’Union Africaine. De plus, une telle réflexion est-elle en contradiction avec la notion de libre-échange où les États s’attendent à être libérés de barrières? Eine regionale Freihandelszone oder sogar eine überregionale Freihandelszone verfolgt mehrere Ziele, von denen das offensichtlichste wirtschaftlicher Art ist. Sie wird durch die Abschaffung von Handels- und Tarifbarrieren verwirklicht, was eine Kohärenz der Reglungen in den betroffenen Ländern voraussetzt. Währenddessen legt das internationale Recht den Staaten im Bereich des internationalen Handels Verpflichtungen auf, um die Handelstätigkeiten zu reglementieren. Die internationalen Menschenrechte, ein Bereich der häufig in den Handelsrechtsdiskussionen ausgeschlossen oder begrenzt wird, ist ebenso wichtig und begründet auch Verpflichtungen. Die Normen der Grundrechte, die seit der Universellen Menschenrechtserklärung von 1848 als universal anerkannt werden und durch die internationalen Rechtsinstrumente bestätigt werden, müssen dementsprechend auch im Zentrum der Betrachtung um den Freihandel stehen. Dieser Frage trifft, wenn sie in den Verhandlungen zwischen den Ländern des indischen Ozeans gestellt wird oder zwischen Ländern, die verschiedenen regionalen Gruppen angehören, gestellt wird, auf dieselbe Schwierigkeit. Wie können sich verschiedene Länder auf gleiche Verpflichtungen bezüglich des Respekts der Grundrechte im Handel einigen? Wird diese Angleichung überhaupt gewünscht? Der Vortrag versucht, diese Fragen im Rahmen der afrikanischen Union zu behandeln. Darüber hinaus stellt sich die Frage, ob es bei diesem Konzept einen Widerspruch zu dem Begriff des Freihandels gibt, bei dem die Staaten erwarten, von sämtlichen Barrieren befrei t zu sein.GEORGIJEVIC Shivani, Lecturer, University of Mauritius
Libre-échange tempéré par des engagements du point de vue des droits fondamentaux : contradiction ou évidence invisible ?
Die Begrenzung des freien Handelsverkehrs durch Verpflichtungen hinsichtlich der Grundrechte : Widerspruch oder nicht sichtbare Selbstverständlichkeit ?
Any person may apply for the incorporation of a Company. This is the process whereby the Registrar of Companies after receiving a proper application, in accordance with the Companies Act 2001, declares a corporate entity to be separate from its owners, having legal personality, and existence Once the Registrar is satisfied that the application for incorporation complies with the Act, that all documents, particulars have been submitted, and upon payment of the prescribed fee, she will proceed to enter the particulars of the company on her registers; assign a unique number to the company as its company number; and issue a certificate of incorporation in the prescribed form. The certificate of incorporation on issue will constitutes conclusive evidence that all the requirements of the Act as to incorporation have been complied with; and as from the date of incorporation stated in the certificate, the company is incorporated under the Act. However it is also possible for a foreign Company to migrate to Mauritius and continue its existence as a legal entity as from registration with the Registrar of Companies in Mauritius. By operation of law, companies incorporated outside Mauritius may continue to exist as if incorporated in Mauritius after they are registered as companies under the Act. This is also known as migration, re-domicile or re-registration of the Company. In Mauritius it may be simply termed “registration” under section 296. Thus a company incorporated under the laws of any country other than Mauritius, may, where it is authorised by the laws of that other country, apply to the Registrar here to be registered, and continue as a company in Mauritius as if it had been incorporated in Mauritius under the Companies Act 2001. The effect of registration under the Act of a company previously incorporated outside Mauritius will not create a new legal entity; prejudice or affect the identity of the body corporate constituted by the company or its continuity as a legal entity; nor will it affect the property, rights or obligations of the company; or affect proceedings by or against the company Toute personne peut demander l’enregistrement d'une société. Après avoir reçu une demande conformément à la « Companies Act 2001 », le « Registrar of Compagnies » déclare que la société est personne morale, ayant une personnalité juridique, lui attribue un numéro et délivre un certificat d’incorporation. Jede Person kann Registrierung einer neuen Gesellschaft in Mauritius beantragen. Wenn der « Registrar of Compagnies » einen Antrag auf Registrierung einer Gesellschaft nach dem « Companies Act 2001 » erhält, erklärt er dass die Gesellschaft eine juristische Person ist und Rechtspersönlichkeit hat. Danach trägt er die Einzelheiten der betreffenden Gesellschaft in das Register ein; erteilt eine Gesellschaftsnummer; und stellt eine Gründungsbescheinigung aus. Es ist auch möglich, dass eine bereits bestehende ausländische Gesellschaft nach Mauritius verlagert wird und dort ihre Existenz ab dem Zeitpunkt der Eintragung in das Gesellschaftsregister fortsetzt. Die ausländische Gesellschaft kann somit ihre Tätigkeit in der Weise fortsetzen, als ob sie in Mauritius neu gegründet wäre. Dieses Verfahren ist eine Verlagerung der Gesellschaft oder Eintragung nach Artikel 296 des Companies Act 2001. Auf diese Art kann eine ausländische Gesellschaft, soweit sie von der Gesetzgebung ihres Ursprungslandes dazu berechtigt ist, beim Register in Mauritius beantragen, dass sie eingetragen wird und ihre Tätigkeit als bestehende Gesellschaft derart fortsetzt, als ob sie in Mauritius gegründet worden sei. Wenn die Eintragungsvoraussetzungen eingehalten worden sind, wird der Register die Einzelheiten der Gesellschaft eintragen und eine Gründungsbescheinigung ausstellen, die als Beweis dafür gilt, dass die Gründungsvoraussetzungen eingehalten worden sind und dass die Registrierung ab dem genannten Datum vollzogen ist. Die Verlagerung einer bestehenden ausländischen Gesellschaft wird keine neue juristische Rechtseinheit schaffen und nicht die Fortsetzung ihrer Rechtsverhältnisse beeinträchtigen, sowie nicht den Bestand ihrer Güter, Rechte oder Verpflichtungen beeinträchtigen oder ein laufendes gerichtliches Verfahren für die oder gegen die Gesellschaft verändern. Sämtliche Tatsachen, die vor der Verlagerung der Gesellschaft bestanden, werden nach ihrer Registrierung weiterbestehen. Sowie eine ausländische Gesellschaft ihre Tätigkeit in Mauritius fortsetzen kann, ist ebenfalls der umgekehrte Fall möglich. Dieser kann als Verlegung der Registrierung in eine andere Gerichtszuständigkeit bezeichnet werden. In gleicher Weise wie die Verlegung einer Gesellschaft, die außerhalb von Mauritius gegründet wurde, nach Mauritius, hat die Verlegung einer Gesellschaft aus dem Gesellschaftsregister in Mauritius ins Ausland keinen Einfluss auf die Identität der juristischen Person oder die Unveränderlichkeit ihres Bestandes in dem neuen Gerichtsbezirk. Die Haftung der ehemaligen Geschäftsführer oder Aktionäre besteht derart fort, als ob die Gesellschaft nie aus dem Register gelöscht worden wäre. HACK Penny, Lawyer, Mauritius<strong
Migration of a foreign company to Mauritius
Just as a company incorporated outside Mauritius may be registered and continue in Mauritius, the reverse is also possible. A company on application to the Registrar may be removed from the register of companies for the purposes of becoming registered or incorporated under the law in force in, or in any part of, another country. This may be termed as “transfer of registration” to another jurisdiction.
Il est également possible pour une société étrangère de migrer vers l'île Maurice et poursuivre son activité à compter de l'inscription au registre des sociétés. Cette procédure est une migration ou enregistrement en vertu de l'article 296 du Companies Act 2001. Ainsi, une société étrangère peut, si elle est autorisée par la législation de son pays, demander au Registrar d'être enregistrée et de continuer en tant que société comme si elle avait été créée à l'île Maurice.
Si les conditions d'inscription ont été respectées, le Registrar entre sur son registre les détails de la société et par la suite émet un certificat d'enregistrement, preuve formelle que les exigences d'inscription ont été respectées et que l’enregistrement est à compter de la date valide.
L'enregistrement d’une société étrangère ne va pas créer une nouvelle entité juridique et n’affectera pas ses biens, droits ou obligations. Toutes les procédures judiciaires engagées par ou à l’encontre de la société sont de fait poursuivies.
Tout comme une société étrangère peut continuer à l'île Maurice, l'inverse est également possible. Cela peut être qualifié de « transfert d'enregistrement » à une autre juridiction.
De la même façon, pour l'enregistrement d'une société constituée à l'extérieur de l'Ile Maurice, la radiation d'une société mauricienne du registre des sociétés ne porte atteinte ni n’affecte l'identité de la personne morale ou sa continuité comme personne morale dans sa nouvelle juridiction. La responsabilité de tous les anciens administrateurs ou actionnaires reste engagée comme si la société n'avait pas été supprimée du Registre. Die Verlagerung einer ausländischen Gesellschaft nach Mauritius
Ce développement doit se faire à deux niveaux : Diese Entwicklung muss auf zwei Ebenen stattfinden:HALKHOREE Arvin, Barrister Juristconsult Chambers, Mauritius
Le développement d’un droit aérien régional pour l’Océan Indien
(i) D’abord, on doit se pencher sur le développement du cadre légal et réglementaire (regulatory framework) afin de permettre l’immatriculation des aéronefs et les autres disciplines liées, notamment le financement et la garantie/ sureté des prêts pour le financement d’avions. Le droit aérien demeure un créneau avec un potentiel pouvant générer de gros profits pour l'économie régionale. En effet, étant un secteur multidisciplinaire, il impacte sur d’autres secteurs, notamment le domaine des services financiers, le domaine bancaire mais également sur l’économie en général.
(ii) Le développement opérationnel sur le plan régional permettant une meilleure connectivité des iles de l’océan Indien avec des vols plus fréquents et un assouplissement des contrôles douaniers et des formalités d’immigration afin de promouvoir le concept de libre circulation des personnes. Un autre aspect plus large est l’ouverture de l’accès aérien à des nouvelles destinations émergentes et aussi une meilleure desserte de nos destinations existantes. Outre cela, on doit proposer des voyages combinés sur l’océan indien une fois qu’un touriste atterrit sur n’importe quel pays de l’océan indien.Die Entwicklung eines regionalen Luftverkehrsrechtes für den indischen Ozean.
(i) Zunächst einmal muss man sich mit der Entwicklung des gesetzlichen Rahmens auseinandersetzen, um die Immatrikulation von Flugzeugen und die damit verbundenen Schritte wie Finanzierung und Garantie/Sicherheiten zu ermöglichen. Der Luftverkehr ist ein Bereich, der hohe Gewinne für die regionale Wirtschaft erwirtschaften kann. Als multidisziplinärer Sektor hat er Einfluss auf andere Gebiete, wie insbesondere Finanzdienstleistungen aber auch die Gesamtwirtschaft.
(ii) Die regionale Entwicklung ermöglicht einen besseren Anschluss zwischen den Inseln des indischen Ozeans mit höheren Flugfrequenzen und einer Erleichterung der Zollkontrollen und Einreiseformalitäten, um das Konzept der Reisefreiheit der Personen zu fördern. Ein weiterer Aspekt ist die Öffnung des Zugangs des Luftverkehrs zu neuen aufkommenden Zielen und eine bessere Verkehrsverbindung zu den bestehenden Zielflughäfen. Darüber hinaus sollten kombinieren Flugreisen zu verschiedenen Zielen des indischen Ozeans angeboten werden, sobald ein Tourist in eines der betreffenden Länder einreist.
L’Indianocéanie représente un produit unique, original et attrayant mais produit difficile et coûteux à découvrir, faute de liaisons inter-îles fréquentes et abordables. En effet, les îles de l’océan Indien sont mal connectées entre elles et avec le reste du monde. La connectivité aérienne régionale est un élément essentiel à l’intégration économique de l’Indianocéanie. Développer les liaisons entre les différentes îles de l’océan Indien permettrait d'échanger entre elles leurs biens de production notamment par les produits agricoles. Cela est même la condition pour que la réalisation d’autres projets puisse se réaliser comme l’augmentation des échanges commerciaux ou le projet de transformer Madagascar en « grenier à blé » de l’océan Indien. Les liaisons aériennes avec les pays voisins comme l’Inde, la Chine et le continent africain ont aussi une grande importance pour permettre le développement dans ces pays. Sur le plan de la desserte aérienne, il s’agit d’une réflexion d’autant plus essentielle car le tourisme est l’un des piliers économiques et que cette industrie touristique dépend du transport aérien; les voyages combinés avec les îles Vanille pourront ensuite être énoncés. La question de la connectivité aérienne met aussi en jeu tous les aspects de la société indianocéanique : économie, commerce, éducation, santé, culture etc. La Commission de l’océan Indien (COI) a comme projet d'apporter des propositions concrètes pour améliorer l'infrastructure aérienne régionale, de faciliter l’intégration régionale de l’Indianocéanie et de mieux insérer les économies insulaires dans les flux d’échanges mondialisés. Le rôle central de l’Ile Maurice, en tant que centre financier international lié au développement de l’Afrique pourrait ensuite être mentionné. Der indische Ozean beinhaltet eine Gruppe von einzigartigen, originellen und attraktiven Inseln, die aber aus Mangel an ausreichenden Flügen zwischen den Inseln nur schwer und mit einem großen finanziellen Aufwand zugänglich sind. Derzeitig sind die Inseln im Indischen Ozean schlecht untereinander und mit dem Rest der Welt verbunden. Der regionale Luftverkehr ist ein wesentliches Element für die wirtschaftliche Integration des indischen Ozeans. Die Entwicklung der Luftverkehrsverbindung zwischen den verschiedenen Inseln würde den Austausch ihrer Produktionsgüter ermöglichen, insbesondere der Agrarprodukte. Dies ist sogar die Voraussetzung, um die Realisierung anderer Projekte durchzuführen, wie z.B. den Ausbau des Handels oder das Projekt, Madagaskar zur „Kornkammer „ des indischen Ozeans zu machen. Die Flugverbindungen zu den Nachbarländern wie Indien, China und Afrika haben auch große Bedeutung für die Entwicklung in diesen Ländern. Hinsichtlich des Luftverkehr-Dienstes handelt es sich um eine umso wichtigere Reflexion, da der Tourismus eine der Säulen der Wirtschaft ist und er von den Flugverbindungen abhängt. An dieser Stelle könnte man die Kombinationsreisen mit den Vanille-Inseln erwähnen. Die Frage der Luftverbindung umfasst auch alle Aspekte der Gemeinschaft des indischen Ozeans: Wirtschaft, Handel, Bildung, Gesundheit, Kultur etc. .Die Kommission des indischen Ozeans (IOC) hat das Projekt konkrete Vorschläge zu machen, um die regionale Luftverkehrsinfrastruktur zu verbessern, die regionale Integration des indischen Ozeans zu erleichtern und die Inselstaaten besser in die globalisierten Handelsströme zu integrieren. Des Weiteren werden wir in diesem Vortrag über die zentrale Rolle der Insel Mauritius als internationales Finanzzentrum, das an die Entwicklung von Afrika gebunden ist.HAMOU Sabrina, étudiante M2 double cursus Nanterre-Potsdam, Universität Potsdam
Le développement des liaisons aériennes dans l’océan Indien
Die Entwicklung der Flugverbindungen im Indischen Ozean
Une trentaine de pays côtiers, des centaines d’îles, un tiers de la population mondiale, 75 000 000 km2, l’océan indien est l’un des points de passage commercial essentiels pour le trafic pétrolier, les matières premières. Dans cet espace par lequel transitent 75% des exportations européennes, 70% des hydrocarbures du Moyen-Orient vers l’Asie, la question de la sécurité maritime pour le commerce est centrale. Quels sont les accords adoptés afin de sécuriser cet espace maritime ? Le manque d’union politique, économique a empêché une dynamique des pays issus de cet océan. Nonobstant l’émergence asiatique redonne un souffle à cet espace maritime. Les questions sur la piraterie ont par exemple créés dans les années 2000 une forme de multilatéralisme pour la surveillance du détroit de Malacca. Les conjonctures économiques créent des rivalités entre des pays comme l’Inde, la Chine ou les Etats-Unis (base militaire de Diego Garcia) qui cherchent à assurer la stabilité de cette zone. La France, grâce à ses territoires d’outre-mer, est la plus forte présence européenne. Cependant due à la réduction du budget de la Défense, la protection de ses intérêts commerciaux est diminuée. La Commission de l’Océan Indien apporte, dans un cadre institutionnalisé régional, une entente stratégique, économique et politique commune afin de sécuriser la zone. Dreißig Küstenländer, Hunderte von Inseln, ein Drittel der Weltbevölkerung, 75 Millionen km2, der Indische Ozean ist einer der wichtigsten Handelszentren für Öl Verkehr und Rohstoffe. In diesem Raum, durch den 75% der EU-Ausfuhren und 70% Öl im Nahen Osten nach Asien durchgehen, ist die Frage der Sicherheit auf See für den Handel von zentraler Bedeutung. Welche Vereinbarungen wurden getroffen, um diesen Seeverkehrsraum zu sichern? Die politische und wirtschaftliche Abwesenheit einer Einigung verhinderte eine Dynamik der Länder dieser Region, die durch ein asiatisches Aufstreben einen neuen Schwung bekommt. Die Piraterie Bekämpfung schafft in den Jahren 2000 eine multilaterale Überwachung der Malakka-Straße. Aus wirtschaftlichen Konjunkturen entstehen auch Rivalitäten zwischen Ländern wie Indien, China oder den Vereinigten Staaten (Militärbasis von Diego Garcia): alle drei wollen die Sicherheit der Zone garantieren. Frankreich mit den Departements Outresmer gilt als stärkste europäische Macht in der Region, sieht jedoch den Schutz Ihrer Handelsinteressen reduziert, da sein Verteidigungsbudget reduziert wurde. Die Kommission des Indischen Ozeans, die mehrere Länder in einem institutionalisierten Rahmen verbündet, leitet eine gemeinsame strategische, wirtschaftliche und politische Einigung ein, um die Zone zu sichern.HAMOU Sarah, étudiante M2 double cursus Nanterre-Potsdam, Universität Potsdam
L’or bleu de l’océan indien : un espace maritime stratégique pour le commerce.
Das blaues Gold des indischen Ozeans : ein strategischer Meeresraums für den Handel
La mise en œuvre d’un marché unique est nécessairement conditionnée à la levée des obstacles tarifaires au libre échange. Les droits de douanes constituent ainsi l’entrave par excellence à la création d’une telle zone. Il conviendrait alors de créer une union douanière telle que celle présente en Europe. Pourtant au nom de leur souveraineté fiscale, les États composant l’Océan Indien semblent réfractaires à un alignement de ce modèle. En effet, les spécificités régionales peuvent justifier l’existence de barrières tarifaires (exemple : octroi de mer pour l’Ile de la Réunion). Nonobstant cette réalité, les pouvoirs publics doivent avoir conscience des risques fiscaux qui en découlent (pression fiscale croissante, évasion fiscale, « treaty shopping » …). Dans le but d’assurer la compétitivité économique de l’Océan Indien, il va donc de l’intérêt des États de tisser des liens par le biais d’accords de libre échange. Leur efficacité n’est d’ailleurs plus à démontrer (exemple : alena, mercosur, apec…), si bien que la diversité peut être source d’unité. Die Einrichtung eines einheitlichen Marktes ist notwendig an die Aufhebung der bestehenden tarifären Hindernisse des Freihandels gebunden. Die Zollrechte stellen für die Errichtung einer Freihandelszone ein Hindernis per excellence dar. Es müsste also eine Zollunion geschaffen werden, so wie sie in der europäische Union besteht. Dennoch scheinen die Staaten, die die Region des indischen Ozeans bilden, im Namen ihrer Souveränität einem solchen Modell eher ablehnend gegenüber. Die besonderen regionalen Gegebenheiten können das Bestehen von Zöllen rechtfertigen (z.B. octroi de mer – Spezieller Schutzzoll- für La Réunion. Trotz dieser Gegebenheiten, muss sich die öffentliche Hand der steuerlichen Risiken, die die Zölle mit sich bringt bewusst sein (z.B. erhöhter Steuerdruck, Steuerflucht, „treaty shopping“). Mit dem Ziel die Wettbewerbsfähigkeit im indischen Ozean zu sichern, liegt es daher im Interesse der Staaten, Verbindungen durch Freihandelsabkommen zu schaffen. Ihre Wirkungen müssen nicht mehr bewiesen werden (z.B. alena, mercosur, apec …), so dass die Vielfältigkeit Quelle zur Vereinheitlichung werden kann.JAGLALE Yannick, Doctorant Université de la Réunion
La diversité douanière de l’océan indien, entrave superficielle ou réelle au libre-échange?
Stellt die Verschiedenartigkeit der Zollsysteme im indischen Ozean ein oberflächliches Hindernis oder ein tatsächliches Handelshemmnis dar?
La mise en œuvre d’un marché unique est nécessairement conditionnée à la levée des obstacles tarifaires au libre échange. Les droits de douanes constituent ainsi l’entrave par excellence à la création d’une telle zone. Il conviendrait alors de créer une union douanière telle que celle présente en Europe. Pourtant au nom de leur souveraineté fiscale, les États composant l’Océan Indien semblent réfractaires à un alignement de ce modèle. En effet, les spécificités régionales peuvent justifier l’existence de barrières tarifaires (exemple : octroi de mer pour l’Ile de la Réunion). Nonobstant cette réalité, les pouvoirs publics doivent avoir conscience des risques fiscaux qui en découlent (pression fiscale croissante, évasion fiscale, « treaty shopping » …). Dans le but d’assurer la compétitivité économique de l’Océan Indien, il va donc de l’intérêt des États de tisser des liens par le biais d’accords de libre échange. Leur efficacité n’est d’ailleurs plus à démontrer (exemple : alena, mercosur, apec…), si bien que la diversité peut être source d’unité. Die Einrichtung eines einheitlichen Marktes ist notwendig an die Aufhebung der bestehenden tarifären Hindernisse des Freihandels gebunden. Die Zollrechte stellen für die Errichtung einer Freihandelszone ein Hindernis per excellence dar. Es müsste also eine Zollunion geschaffen werden, so wie sie in der europäische Union besteht. Dennoch scheinen die Staaten, die die Region des indischen Ozeans bilden, im Namen ihrer Souveränität einem solchen Modell eher ablehnend gegenüber. Die besonderen regionalen Gegebenheiten können das Bestehen von Zöllen rechtfertigen (z.B. octroi de mer – Spezieller Schutzzoll- für La Réunion. Trotz dieser Gegebenheiten, muss sich die öffentliche Hand der steuerlichen Risiken, die die Zölle mit sich bringt bewusst sein (z.B. erhöhter Steuerdruck, Steuerflucht, „treaty shopping“). Mit dem Ziel die Wettbewerbsfähigkeit im indischen Ozean zu sichern, liegt es daher im Interesse der Staaten, Verbindungen durch Freihandelsabkommen zu schaffen. Ihre Wirkungen müssen nicht mehr bewiesen werden (z.B. alena, mercosur, apec …), so dass die Vielfältigkeit Quelle zur Vereinheitlichung werden kann.JAGLALE Yannick, Doctorant Université de la Réunion
La diversité douanière de l’océan indien, entrave superficielle ou réelle au libre-échange?
Stellt die Verschiedenartigkeit der Zollsysteme im indischen Ozean ein oberflächliches Hindernis oder ein tatsächliches Handelshemmnis dar?
Lors d’échanges intra régionaux dans l’Océan Indien, les entreprises doivent affronter diverses barrières, tarifaires et non tarifaires. Un nouvel obstacle vient s’ajouter lorsque l’entreprise est en difficulté. Dans un tel cas, comment les différents droits permettent-ils de maintenir ces échanges ? Les disparités des droits nationaux en la matière peuvent très certainement constituer des freins. Tout d’abord, ils n’offrent pas nécessairement la même sécurité à l’entreprise en difficulté (exemple : principe de continuation des contrats en cours, arrêts des poursuites individuelles). De plus, les partenaires de ces entreprises ne bénéficient pas nécessairement des mêmes garanties (exemples : rang des créanciers, responsabilité des dirigeants). Enfin, la question se pose de savoir si l’existence en droit français d’aides d’Etat destinées aux entreprises en difficulté n’instaure pas un déséquilibre avec les partenaires régionaux. Bei intra-regionalen Handelsaustauschen im indischen Ozean haben Unternehmen verschiedene Hindernisse tariflicher und außertariflicher Art zu überwinden. Ein weiteres Hindernis kommt hinzu, wenn es sich um ein Unternehmen in einem Sanierungsverfahren handelt. In diesem Fall stellt sich die Frage, wie die verschiedenen betroffenen Rechte es ermöglichen, den Handelsaustausch aufrechtzuerhalten. Die unterschiedlichen Lösungen hierzu nach den verschiedenen betroffenen nationalen Rechtssystemen können Handelshemmnisse begründen. Zunächst, weil sie nicht zwingend dem sich in Schwierigkeiten befindenden Unternehmen die gleiche Sicherheit gewähren (z.B. durch das Prinzip der Fortführung der laufenden Verträge und den Ausschluss individueller Zwangsvollstreckungsverfahren). Des Weiteren, weil die Vertragspartner dieser Unternehmen nicht die gleichen Sicherheiten bekommen (z.B. Gläubigerrang, Haftung der Geschäftsführer). Und letztlich, stellt sich die Frage, ob die Tatsache, dass nach französischem Recht Unternehmen in Sanierungsverfahren staatliche Beihilfen zukommen, nicht zu einem Ungleichgewicht zwischen den regionalen Handelspartnern führt.JONZO Emilie, Doctorant Université de la Réunion
Les freins juridiques aux échanges intra régionaux pour l’entreprise en difficulté.
Die juristischen Hindernisse bei dem intra-regionalen Handelsaustausch für Unternehmen in Sanierungsverfahren.
La conférence traite l’état actuel de la libéralisation du marché des services financiers de l’Union européenne, les développements et l’état actuel de la surveillance et les conditions d’agreement des banques et établissements financiers issus de pays non européens. L’accès réciproque au marché est d’une importance particulière dans les régions frontalières de l’Union européenne, mais soulève également des questions diverses relatives aux freins politiques, économiques et juridiques. A l’intérieur de l’Union européenne, les efforts d’harmonisation au regard de la liberté de mouvement de capitaux et de services financiers, jusqu’à la crise financière en 2008, ont visé en première ligne la création d’un marché intérieur des services financiers et la transposition des conditions nécessaires. Ensuite la surveillance des finances a été essentiellement confiée aux autorités administratives nationales. Avec l’introduction d’un dit « Passeport européen », une autorisation à envergure européenne a été mise en place pour les banques et établissements financiers sur la base du principe de reconnaissance réciproque, d’une harmonisation minimale et d’une surveillance par le pays d’origine. Lorsque des établissements des pays tiers veulent intervenir pour des clients de l’Union européenne, ils doivent remplir les conditions du pays membre en question. Concernant ces limitations d’accès au marché, la question de compatibilité avec le droit en vigueur de l’OMC se pose, en particulier avec le GATS. En conséquence de la crise financière, le regard européen sur la régulation financière a changé, dans la mesure où à côté de la mission de réalisation du marché intérieur, les missions de protection des investisseurs et de la garantie du fonctionnement, de l’intégrité et de la stabilité du marché européen des finances, en particulier en évitant des risques systémiques sont venues sur le premier plan. La crise a démontrée, que les risques systémiques n’ont pas seulement de l’importance pour les marchés nationaux, mais peuvent aussi avoir des effets globaux, au-delà des frontières nationales. Il en suit la revendication d’une harmonisation plus poussée des standards de surveillances ainsi que des conditions cadre au niveau communautaire pour l’accès aux prestations de service de valeurs mobilières par des établissements des pays tiers. Dans ce contexte la publication de la directive concernant les marchés d’instruments financiers et du règlement concernant les marchés d’instruments financiers du 12.06.2014 au Journal Officiel de l’union européenne a pour la première fois concernée la régulation d’accès des établissements financiers des pays tiers aux prestations de service de valeurs mobilières sur le marché de l’Union européenne. Ces règles seront exposées brièvement et leur possible caractère modèle pour une harmonisation à l’échelle européenne pour l’accès de toutes les banques et établissements financiers hors européennes sur le marché européen sera discuté. Der Vortrag soll auf den gegenwärtigen Stand der Liberalisierung des Finanzbinnenmarktes der EU und auf die Entwicklungen und den aktuellen aufsichtsrechtlichen Stand der Zulassungsvoraussetzungen von Bank- und Finanzdienstleistungsunternehmen aus Nicht-EU/EWR-Staaten eingehen. Gerade in den Grenzgebieten der Europäischen Union ist der gegenseitige Marktzugang von besonderer Bedeutung, wirft aber auch verschiedene Fragen zu politischen, wirtschaftlichen und juristischen Hindernissen auf. Innerhalb der EU zielten die Harmonisierungsanstrengungen mit Blick auf die Dienstleistungs- und Kapitalverkehrsfreiheit bis zur Finanzkrise im Jahr 2008 in erster Linie auf die Schaffung eines Finanzbinnenmarktes und die Umsetzung der dafür notwendigen Voraussetzungen ab. Demnach verblieb die Finanzaufsicht im Wesentlichen bei den nationalen Behörden. Durch die Einführung des sogenannten „Europa-Passes“ wurde für europäische Bank- und Finanzdienstleistungsunternehmen eine europaweit geltende Zulassung, basierend auf dem Prinzip der gegenseitigen Anerkennung, der Mindestharmonisierung und dem Prinzip der Aufsicht durch das Herkunftsland, geschaffen. Soweit Institute aus Drittstaaten für EU-Kunden grenzüberschreitend tätig werden wollten, mussten diese die Voraussetzungen des jeweiligen EU-Staates erfüllen. Bezüglich dieser Marktzugangsbeschränkungen stellte und stellt sich die Frage nach der Vereinbarkeit mit geltendem WTO-Recht, namentlich dem allgemeinen Abkommen über den Handel mit Dienstleistungen (General Agreement on Trade in Services; GATS). Infolge der Finanzmarktkrise änderte sich der europäische Blick auf die Finanzmarktregulierung insofern, als neben der Aufgabe der Umsetzung des europäischen Binnenmarktes die Aufgaben des Anlegerschutzes und der Sicherstellung der Funktionsfähigkeit, der Integrität und Stabilität des europäischen Finanzmarktes, insbesondere durch die Verhinderung systemischer Risiken, stärker in den Vordergrund rückten. In der Krise zeigte sich, dass systemische Risiken nicht nur von Bedeutung für nationale Finanzmärkte sind, sondern auch staatenübergreifend, sogar global, erhebliche Auswirkungen haben können. Hieraus folgte die Forderung nach weiterer Harmonisierung der Aufsichtsstandards, sowie nach europaweit harmonisierten Rahmenbedingungen für den Zugang von Wertpapierdienstleistungsunternehmen aus Drittstaaten. Vor diesem Hintergrund wurde mit der Veröffentlichung der Richtlinie über Märkte für Finanzinstrumente (MiFID II) und der Verordnung über Märkte für Finanzinstrumente (MiFIR) am 12.06.2014 im Amtsblatt der EU erstmals eine Harmonisierung des Marktzugangs für Wertpapierdienstleistungsunternehmen aus Nicht-EU/EWR-Staaten geregelt. Diese Regelung soll im Überblick vorgestellt und außerdem ihr möglicher Vorbildcharakter für eine europaweit harmonisierte Regelung für den Zugang aller außereuropäischen Bank- und Finanzdienstleistungsunternehmen zum EU-Markt diskutiert werden.KAPPLER Johannes, Doktorand, Universität Potsdam
La libre circulation des services bancaires et financiers dans l’UE et l’accès au marché unique pour les prestataires de services bancaires et financiers de pays tiers
Bank- und Finanzdienstleistungsfreiheit in Europa und der Zugang außereuropäischer Bank- und Finanzdienstleistungsunternehmen zum EU-Markt
La diversité des droits nationaux est généralement considérée comme une entrave sérieuse au commerce international, entrave qu’il conviendrait de supprimer au moyen d’une uniformisation ou d’une harmonisation du droit. À l’analyse, cette approche qui voit dans la diversité normative principalement un obstacle au développement économique, suscite des interrogations. Gommer les différences existant entre les systèmes juridiques n’est-ce pas aussi se priver d’une richesse normative qui forme un atout aussi bien culturel qu’économique ? Notre communication se propose d’étudier dans quelle mesure la diversité des droits dans l’océan Indien est une source de flexibilité des systèmes juridiques et quels sont les risques que comporte l’uniformisation du droit sur le plan économique et sous l’angle de la politique juridique. Die Vielfalt der nationalen Rechtsordnungen wird regelmäßig als bedeutsame Beschränkung des internationalen Handelsverkehrs verstanden, die es durch Rechtsvereinheitlichung oder -harmonisierung zu beseitigen gilt. Eine derartige Einschätzung vermag allerdings nicht darüber täuschen, dass die Rechtsvielfalt im indischen Ozean nicht lediglich als bloße Handelsbarriere verstanden werden kann, sondern ebenso als Ausdruck eines Pluralismus, dem ein wesentlicher kulturellen und wirtschaftlicher Mehrwert innewohnt. Es ist keineswegs selbstverständlich, dass einheitliche Rechtsnormen auch tatsächlich wirtschaftsfördernde Wirkung entfalten. Vielmehr sind rechtsvereinheitlichende Tendenzen kritisch auf ökonomische und rechtspolitische Nachteile, wie etwa eine verminderte rechtliche Flexibilität, zu prüfen.KNETSCH Jonas, Professeur, Université de La Réunion
La diversité des droits nationaux dans l’océan Indien, barrière commerciale ou garant d’un droit flexible ?
Rechtsvielfalt im Indischen Ozean, Handelsbarriere oder Garantie flexibler Rechtsfortbildung?
En tant que courte introduction, je pourrai évoquer quelques notions sur le commerce international pour ensuite, continuer la présentation sur le commerce international illégal. Dans cette partie, il sera question d'évoquer les différents types de commerce international illégal. C'est ensuite que je parlerai de façon plus détaillée du commerce international d'espèces sauvages (entre autre, animales et végétales). J'évoquerai également les différents moyens qui sont mis en œuvre (Accords internationaux, associations...) pour lutter contre ce trafic. Enfin, je pourrai conclure que le commerce international est donc vaste et varié, et faire une dernière partie sur un autre type de commerce international illégal (comme par exemple le commerce international illégal du bois). Illegaler Handel und strafrechtliche Sanktionen Ich werde zuerst in meiner Einleitung über den allgemeinen internationalen Handel sprechen und anschließend, über den illegalen internationalen Handel. Folglich könnte ich die verschiedenen Arten des illegalen Handels vorstellen. Den Schwerpunkt würde ich im Folgenden auf den illegalen internationalen Handel von Tieren und freilebenden Arten legen. Dies wäre darüber hinaus eine gute Überleitung da ich nachher über das CITES reden könnte (Das CITES ist von entscheidender Bedeutung für den Schutz freilebender Arten und hat die Vermeidung der übermäßigen Ausbeutung wildlebender Tier- und Pflanzenarten für den Außenhandel zum Ziel.) Ich werde dann im Anschluss die anderen Schutzmethoden und die möglichen Sanktionen vorstellen. Letztlich könnte ich zu der Einsicht kommen, dass der illegal internationale Handel verschiedenartig gestaltet ist und könnte dann noch kurz über den illegalen Holzhandel sprechen.LE TALLEC Thomas, étudiant M2 double cursus Nanterre-Potsdam, Université Paris Ouest Nanterre
Commerce illégal et sanctions pénales
Le maintien d’une concurrence libre et sans distorsion est nécessaire pour le fonctionnement d’un marché commun (intérieur). La conférence expose les conditions pour une concurrence libre et sans distorsions. Par la suite, on examine quelles sont les règles nécessaires pour l’obtention de cet objectif. Comme un tel marché commun existe dans l’Union Européenne, qui a établi ces règles, la question est traitée sur la base des règles de la concurrence en droit européen. Celles-ci ont pour objectif de garantir le maintien d’une concurrence sans distorsions par des interdictions dans le domaine (1) de la collaboration des entreprises indépendantes (interdiction des cartels, Art. 101 TFEU), (2) des comportements des entreprises dominantes (interdiction de l’abus de position dominante, Art. 102 TFEU), et (3) des fusions des entreprises (Art 2 Règlement sur les fusions). Für das Funktionieren eines gemeinsamen Marktes (Binnenmarktes) ist die Aufrechterhaltung eines unverfälschten Wettbewerbs unerlässlich. Der Vortrag stellt die Anforderungen an einen unverfälschten Wettbewerb dar. Im Anschluss daran ist zu untersuchen, welche Regeln zur Erreichung dieses Ziels erforderlich sind. Da mit der Europäischen Union bereits ein gemeinsamer Markt besteht, der solche Regeln aufgestellt hat, sei die Frage auf der Grundlage der EU-Wettbewerbsregeln erörtert. Diese sollen die Aufrechterhaltung eines unverfälschten Wettbewerbs gewährleisten durch Verbote im Bereich (1) des Zusammenwirkens von Unternehmen bei fortbestehender rechtlicher Selbständigkeit der Unternehmen (Kartellverbot, Art. 101 AEUV), (2) einseitigen Verhaltens marktbeherrschender Unternehmen (Verbot des Missbrauchs einer marktbeherrschenden Stellung, Art. 102 AEUV) und (3) des Zusammenschlusses von Unternehmen (Art. 2 FKVO).LETTL Tobias, Professor, Universität Potsdam
La signification d’une compétition sans distorsion sur un marché commun et les règles pour son maintien- exposé par les règles de l’Union européenne.
Die Bedeutung eines unverfälschten Wettbewerbs auf einem gemeinsamen Markt (Binnenmarkt) und Regeln zu seiner Aufrechterhaltung – dargestellt an den Wettbewerbsregeln der Europäischen Union
Une zone de libre-échange dans la zone Océan indien soulève des questions complexes de droit du commerce international. L'ordre international global - le système juridique de l'OMC - s'y superpose avec des institutions régionales qui sont très récemment parvenues au lancement d'une zone de libre-échange (ZLE) par un accord tripartite COMESA-EAC-SADC. Plusieurs questions se posent dès lors : Qu'est-ce que cet accord tripartite (le sujet ne peut faire l'économie de la description du nouveau mécanisme)? Comment s'accorde-t-il avec les accords préexistants ? Peut-on, dans ce contexte, envisager de développer un libre-échange spécifique à l'Océan indien ou, au contraire, en rester à des accords africains? Eine Freihandelszone in dem Gebiet des indischen Ozeans wirft komplexe Fragen des internationalen Handelsrechts auf. Die internationale globale Rechtsordnung –das Rechtssystem der WTO- wird von regionalen Institutionen überlagert, denen es kürzlich gelungen ist, eine Freihandelszone durch ein Dreiparteienabkommen COMESA-EAC-SADC zu schaffen. Mehrere Fragen stellen sich hierzu: Was ist dieses Dreiparteienabkommen (der Vortrag kommt nicht umhin, den neuen Mechanismus zu beschreiben)? Wie kann es mit den vorangehenden Abkommen in Einklang gebracht werden? Kann man in diesem Zusammenhang planen, eine spezielle Freihandelszone im indischen Ozean zu schaffen, oder sollte man besser bei den afrikanischen Abkommen bleiben?MARTEL David, MCF, Université de la Réunion
Libéralisation globale et libéralisation régionale dans l’Océan Indien.
Die globale und regionale Liberalisierung im indischen Ozean.
Si l'abolition réfléchie des barrières commerciales et tarifaires est un objectif économique essentiel pour le développement des Etats concernés, il ne se réalise que rarement sans un projet politique commun qui, dans les différents Etats comme dans le marché que l'on vise à créer soutient une politique d'ouverture des échanges et d'harmonisation des règles. La création d'un "marché commun" n'est pas une simple décision économique, c'est un choix politique fort qui doit être partagé. Aux Etats-Unis, cette politique a permis le renforcement du niveau fédéral ; plus récemment, la mise en place de l'Alena et du Mercosur a affronté directement ces questions. L'exemple européen est souvent avancé pour prétendre que la création d'un marché commun peut être indépendante d'une construction politique : c'est oublier que face à l’échec de tentatives directement politiques, la priorité donnée aux échanges économiques a constitué un choix stratégique fort pour construire une union politique, avec un succès important, même si la crise actuelle en souligne les limites. C'est à partir d'une réflexion sur ces expériences que l'intervention souhaite avancer des éléments de réponse à la question du mythe posée par le colloque. Selbst wenn die überlegte Aufhebung von Handels- und Tarifbarrieren ein wichtiges wirtschaftliches Ziel für die Entwicklung der betroffenen Staaten ist, kann dies nur selten ohne ein gemeinsames politisches Projekt verwirklicht werden, das in den verschiedenen Staaten sowie auf dem Markt, den man versucht zu bilden, eine Politik der Öffnung der Handelswege und der Harmonisierung der Regeln unterstützt. Die Bildung eines „gemeinsamen Marktes“ ist keine einfache wirtschaftliche Entscheidung, es ist eine politische Wahl die Unterstützung braucht. In den Vereinigten Staaten hat diese Politik es ermöglicht, das Bundesniveau zu verstärken; und kürzlich haben die Einrichtung von Alena und Mercosur direkt diese Fragen betroffen. Das europäische Beispiel wird häufig herangeführt, um zu beweisen, dass die Bildung eines gemeinsamen Marktes unabhängig von einer politischen Gemeinschaft sein kann. Hierbei wird aber vergessen, dass wegen des Versagens der politischen Einigungsversuche, der Vorrang des Wirtschaftsaustauschs eine strategische Wahl war, um eine politische Union zu schaffen, mit einem gewissen Erfolg auch wenn die aktuelle Krise seine Grenzen aufzeigt. Ausgehend von der Überlegung über diese Erfahrungen, möchte dieser Vortrag Teil-Antworten auf die Frage nach dem Mythos geben, die von dem Kolloquium gestellt wurde.MILLARD Eric, Professeur, Université Paris Ouest Nanterre
Le "miracle" européen est-il transposable ?
Ist das europäische « Wunder » übertragbar?
MOONEERAM-CHADEE Varsha, lecturer, Department of Law, University of Mauritius SPS measures is not a new or hot issue, however, for all countries of the world involved in international trade, these measures remain of utmost importance as they relate to the basic concerns of any government namely agriculture, food security and health. The pro-SPS measures literature claims that these measures aim at protecting human, animal and plant life and health. On the other side, it is affirmed that these measures are protectionist measures towards foreign goods and is tagged as a barrier to trade. Les mesures SPS ne sont ni nouveau ni d’actualité, néanmoins, tous les pays opérant dans le commerce international, sont concernés par ces mesures car elles sont liées aux principaux enjeux d’un gouvernement comme l’agriculture, la sécurité alimentaire et la santé. Pour les pro-mesures SPS, ceci aide à protéger la vie et la santé humaine aussi bien que la faune et la flore. De l’autre côté, les opposants aux mesures SPS affirment que ce ne sont que des mesures protectionnistes et sont donc considérées comme une barrière. D’un point de vue légal, l’accord SPS de l’OMC propose des principes fondamentaux comme la transparence, l’équivalence, un niveau de protection adéquat, entre autres. Ce travail vise à apporter une analyse critique des exigences légales pour déterminer si cet Accord favorise ou décourage le commerce international. Cette recherche examinera donc les dispositions de l’Accord tout en se référant à l’application et l’interprétation que l’Organe de règlements de différends a donné dans ses rapports. Le travail se concentrera sur le cas de l’ile Maurice pour pouvoir illustrer le contexte et les difficultés des PEID dans l’implémentation de l’accord SPS.SPS measures: Friend or Foe of international trade in small island developing states (SIDS). (Using Mauritius as a case study)
The Agreement propounds fundamental principles like equivalence, transparency, adequate level of protection (ALOP), inter alia. This article aims at providing an analysis of the legal requirements set out under the SPS Agreement in order to establish whether the legal requirements favor or discourage trade.
It is proposed to pursue with this investigation by scrutinizing the provisions enshrined in the SPS Agreement with particular reference to the application and interpretation provided by the reports of the Dispute Settlement Body. The work shall focus on Mauritius for illustrating the ‘Small Island Developing States’ (SIDS)-context and for pointing out the difficulties encountered under the SPS Agreement in the import of local products. Les mesures SPS: Ami ou Ennemi du commerce international dans les petits états insulaires en développement (PEID)
Les enjeux de l’Afrique pour le commerce international sont énormes. Bien souvent, l’emphase est mise sur l’Agriculture et les produits industriels. N’empèche que le service et la propriété intéllectuelle representent l’avenir et présentent encore plus d’opportunités et des défis. Il est opportun de voir les acquis et les échecs pour les deux secteurs lors du ‘Uruguay Round’. Est-ce que les pays africains, ont pu tirer de avantages ou ont dû accepter des obligations qui ont entravé leur développement économique? On analysera a la fois la capacité logistique et intéllectuelle et la politique mise en place pour aider les pays africains. Est-ce que les moyens mis à la disposition des missions diplomatiques sont suffisants? Est-ce que la politique de renforcement de capacités pronée par l’OMC et d’autres organisations internationales sont appropriées? Est-ce que les pays africains ont su harmoniser leurs positions pour éviter la politique de ‘Divide and Rule’? Dans toute negociation, on doit avoir une strategie et adapter des tactiques en cours de route. L’étude essaye de cerner s’il existe une strategie commune. Est-ce-que la méthodologie pour mettre en place cette stratégie est appropriée? Est-ce- que les pays africains savent capitaliser, sur les Jeux d’Alliance avec l’Union Européenne et le G20, G90, BRICS, PEV etc. La négociation sur les services comporte 3 volets importants: (1) les engagements sur les secteurs (2) La réglémentation interne. (Domestic Regulation) (3) les règles. On verra si les pays africains ont eu des concessions dans les secteurs où ils ont des avantages camparatifs tels que: Tourisme; Mode 4 etc. Est-ce qu’ils ont fait trop de concessions dans des secteurs sensibles? Est-ce que la négociation pour L’ADPIC est equilibrée? Quels sont les points offensifs et défensifs pour la regulation interne? Est-ce que les appréhensions des pays africains ont été prises en consideration dans le text préliminaire de president du sous-comité Est-ce que les pays africains ont de interéts pour les règles pour le service? Die Bedeutung des internationalen Handels für Afrika ist erheblich. Häufig wird der Schwerpunkt aber auf Landwirtschaft und Industrieprodukte gelegt. Dennoch stellen Dienstleistungen und der gewerbliche Rechtschutz die Zukunft dar und bieten noch mehr Gelegenheiten und Herausforderungen. Es ist angebracht, die Errungenschaften und Niederlagen in diesen beiden Bereichen in der Uruguay Runde zu untersuchen. Konnten die afrikanischen Länder Vorteile hieraus ziehen oder mussten sie Verpflichtungen akzeptieren, die ihre wirtschaftliche Entwicklung beeinträchtigt haben? Es werden sowohl die logistische und intellektuelle Kapazität, als auch die eingesetzte Politik, um den afrikanischen Ländern zu helfen, untersucht. Sind die den diplomatischen Vertretungen zur Verfügung gestellten Mittel ausreichend? Ist die Politik der Verstärkung der Kapazitäten, die von der WHO und anderen internationalen Organisationen verfolgt wird, geeignet? Konnten die afrikanischen Staaten ihre Position harmonisieren um eine Politik der ‘Divide and Rule’ zu verhindern? In allen Verhandlungen sollte eine Strategie verfolgt werden und die Taktiken müssen im Laufe der Zeit angepasst werden. Der Vortrag versucht, herauszufinden, ob eine gemeinsame Strategie vorliegt. Ist die Methode, um diese Strategie festzulegen, geeignet? Können die afrikanischen Länder die Allianz mit der Europäischen Union und den G20, G90, BRICS und die europäische Nachbarschaftspolitik ENP etc. zu ihrem Vorteil nutzen? Die Verhandlung über Dienstleistungen beinhaltet drei wichtige Teile: (1) Verpflichtungen für Sektoren (2) Interne Regelungen (Domestic Regulation) (3) Regelungen. Wir werden sehen, ob den afrikanischen Staaten Konzessionen in den Sektoren, in denen sie vergleichsweise Vorteile haben, wie Tourismus, Mode 4 etc. Haben sie zu viele Konzessionen in den empfindlichen Bereichen gemacht? Ist die Verhandlung für das TRIPS Abkommen ausgeglichen? Welches sind die Angriffs- und Abwehrpunkte für interne Regelungen? Wurde in dem vorbereitenden Text des Präsidenten des Unterkomitees Rücksicht auf Befürchtungen der afrikanischen Staaten. Welches Interesse hat Afrika an den Regeln über Dienstleistungen?NARSINGHEN Hambyrajen
Le Cycle de Doha et les positions et strategies africaines pour la négociation à Génève: Bilan et perspective pour le secteurs de service et propiété intéllectuelle.
Die Doha-Runde und afrikanischen Positionen und Strategien für die Verhandlungen in Genf: Bilanz und Perspektiven für die Dienstleistungsbereiche und den gewerblichen Rechtsschutz
Il s'agira de se demander dans quelle mesure la diversité des liens institutionnels qui unissent l'Union européenne aux pays membres de l'Océan Indien constitue une chance ou un obstacle à ces relations. D'un côté, les accords d'association ou de partenariats économiques avec les pays indépendants (Maurice, Seychelles, Comores, Afrique du Sud), de l'autre des régions "ultrapériphériques" intégrées que sont La Réunion et désormais Mayotte. L'appartenance de ces régions à l'Union européenne ne constitue t-elle pas un obstacle à la création d'une zone de libre échange dans l'océan indien ? Si oui, comment le surmonter ? Es handelt sich darum, zu fragen, in welchen Maß die Vielfalt der institutionellen Beziehungen, die die europäische Union an die Staaten des indischen Ozeans bindet, eine Chance oder ein Hindernis für die Beziehungen darstellt. Einerseits gibt es die wirtschaftlichen Partnerschafts- oder Assoziierungsabkommen mit den unabhängigen Staaten (wie Mauritius, Seychellen, Komoren, Südafrika) und auf der anderen Seite, gibt es die „ultraperipheren“ Regionen, die Réunion und nunmehr Mayotte sind. Stellt die Zugehörigkeit dieser Regionen zu der europäischen Union nicht ein Hindernis für die Schaffung einer Freihandelszone im indischen Ozean dar? Wenn ja, wie kann dies überwunden werden? OMARJEE Ismaël, MCF, Université Paris Ouest Nanterre
La contribution de l'Union européenne aux relations commerciales dans l'Océan indien
Der Beitrag der europäischen Union zu den Handelsbeziehungen im indischen Ozean
L’Union européenne constitue l’une des plus importants zones d’intégration régionale dans le monde. Les rapports de l’Union avec les règles du droit de l’OMC et de ses conventions multilatérales sont traditionnellement très controversés. La Cour de justice de l’Union européenne est en général défavorable quant à l’application directe des règles du GATT. Dans plusieurs différends portant sur le GATT, des violations des règles de la part de l’UE ont été constatées et les décisions prises par le Dispute settlement Body n’ont pas été reconnues par la CJUE. Cependant, dans les décisions plus récentes, la jurisprudence de l’Union commence à atténuer le rejet des règles de l’OMC, au moins en dehors du GATT. Partant des rapports de l’UE et de l’OMC il faut retracer des relations conflictuelles susceptibles de se produire entre l’intégration globale et régionale et analyser dans quelle mesure les règles du commerce international peuvent être juridiquement imposées face à un nombre croissant de zones de libres échanges régionales. Die Europäische Union stellt weltweit einen der wichtigsten regionalen Integrationsverbände dar. Das Verhältnis zu den Regeln des WTO-Rechts und der einzelnen handelsrechtlichen Abkommen ist in der Europäischen Union traditionell umstritten. Der Europäische Gerichtshof steht in ständiger Rechtsprechung der unmittelbaren Anwendung von GATT-Vorschriften grundsätzlich ablehnend gegenüber. In verschiedenen Streitbeilegungsverfahren im Rahmen des GATT wurden klare Verstöße der EU gegen das Welthandelsrecht festgestellt. Der vom Dispute Settlement Body getroffenen Entscheidungen wurden in der Vergangenheit seitens des EuGH häufig die Anerkennung versagt. In jüngeren Entscheidungen beginnt die Unionsrechtsprechung allerdings vorsichtig ihre Absage an die unmittelbare Anwendung von WTO-Regeln zumindest außerhalb des GATT zu relativieren. Ausgehend vom Verhältnis zwischen der EU und der WTO soll zum einen das Spannungsverhältnis zwischen regionaler und multilateraler Integration aufgezeigt und zum anderen die Durchsetzbarkeit der weltweiten handelsrechtlichen Regeln im Zuge der zunehmenden regionalen Integrationsabkommen untersucht werden. PEGLOW Kerstin, MCF, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Le règlement des différends de l’OMC et les rapports avec le droit de l’Union Européenne
Die WTO-Streitbeilegung und das Verhältnis zum Recht der Europäischen Union
Les grandes disparités qui existent, sur le fond, entre les différents droits internes sont facteurs d’insécurité juridique pour les investisseurs, les travailleurs, les consommateurs et constituent dès lors autant d‘obstacles aux échanges commerciaux entre des pays qui sont pourtant voisins. Si l’harmonisation matérielle des règles est parfois envisagée, voire tentée, elle reste en grande partie incomplète ou illusoire. Il reste qu’une une autre voie d’harmonisation est possible, par l’harmonisation des règles de conflit de lois et de juridictions. Die großen Unterschiede, die dem Grunde nach, zwischen den verschiedenen nationalen Rechten bestehen, stellen einen Rechtsunsicherheitsfaktor für Investoren, Arbeitnehmer und Verbraucher dar und führen zu Handelsbarrieren zwischen Ländern, die Nachbarn sind. Wenn auch eine materielle Harmonisierung der Regeln teilweise ins Auge gefasst wird oder sogar versucht wird, bleibt diese weitgehend unvollständig oder illusorisch. Eine andere Harmonisierung könnte durch die Harmonisierung der Kollisions- und Zuständigkeitsregeln des internationalen Privatrechts erfolgen.RALSER Élise, MCF(HDR), Université de La Réunion
L‘harmonisation des échanges commerciaux par l’harmonisation des droits nationaux.
Die Harmonisierung des Warenaustauschs durch die Harmonisierung der nationalen Rechte.
Dans le cadre échanges inter-îles et les investissements croisés, le règlement des litiges est un réel enjeu qui peut influer sur leur développement voire même leur existence. En effet, un conflit quel qu’il soit, fragilise les relations d’affaires et pèse sur les résultats et les performances. Ce problème se double dans les échanges inter-îles par la difficulté de trouver un interlocuteur valable pour servir d’interface de médiation ou trancher le litige. L’absence d’un système de règlement crédible, proche et accessible peut limiter les échanges commerciaux et économiques. Il est en effet avéré que la confiance est primordiale aux échanges économiques. Pouvoir régler rapidement les problèmes favorise la bonne continuité des affaires. La sécurisation des affaires n’est pas en l’occurrence l’absence de problème, mais pouvoir les régler quand ils se présentent. L’existence d’un système de règlement de litiges fiable, efficace et proche des opérateurs mettrait de l’huile au moteur du développement des échanges et des investissements inter-îles. Par ailleurs, un tel développement renforcerait la coopération économique régionale. La 5 juin 2013, une Charte engageant à la coopération pour le règlement des litiges est signée par les Centres alternatifs de règlement de litiges (CARL) de la région (CACOM, CAMM, MARC-MCCI, REMED). Cette Charte d’Antananarivo crée la Plate-forme de règlement de litiges pour les opérateurs de la zone, appelée Business Bridge OI. Lors du 9ème FEIOI à Maurice, octobre 2013, le projet Business Bridge OI est présenté aux opérateurs de la zone et a suscité un réel intérêt. Lors du 10ème FEIOI à Moroni, le 25 octobre 2014, l’Union de Chambres de Commerce et d’Industrie des îles de l’océan Indien (UCCIOI) et ses membres adhèrent à la Charte. Ce 15 décembre 2014, l’UCCIOI, ses membres et les CARL de la région constituent à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCI A) l’Association Business Bridge OI afin de supporter l’ensemble du projet et concrétiser les espoirs de sécurisation des échanges dans la région. L’association a pour objet la sécurisation des échanges au profit de tous les opérateurs économiques et acteurs privés du monde des affaires, en particulier ceux de la zone océan Indien, notamment par Médiation et/ou Arbitrage. Son siège est au Centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar (CAMM), à la CCI d’Antananarivo. Les membres fondateurs sont : Il faut maintenant préciser les modalités d’action de Business Bridge OI, notamment les procédures de règlement de litiges et les conditions de recours par les parties. Cela n’est pas sans poser des problèmes juridiques car malgré la volonté de coopération et l’adhésion des Etats des CARL membres à la Convention de New-York de pour la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales étrangères du 10 juin 1958, les différences des systèmes juridiques et réglementaires doivent trouver des solutions harmonisées. Im Rahmen des Zwischeninselhandels und der gekreuzten Investitionen, wird die Streitbeilegung zu einer wahren Herausforderung, die Einfluss auf die Entwicklung des Warenaustauschs und sogar seiner Existenz hat. Tatsächlich belastet jede Streitigkeit die Geschäftsbeziehungen und beeinflusst die Ergebnisse negativ. Das Problem zeigt sich verstärkt bei den Geschäften zwischen den Inseln durch die Schwierigkeit einen zuständigen Gesprächspartner zu finden, um als Vermittler zwischen den Parteien aufzutreten oder den Streit beizulegen. Das Fehlen eines glaubwürdigen Streitschlichtungssystems kann die Handels- und Wirtschaftsaustausche behindern und begrenzen. Es hat sich herausgestellt, dass das Vertrauen bei dem Wirtschaftsaustausch am wichtigsten ist. Probleme schnell lösen zu können, hilft eine dauerhafte Handelsbeziehung aufzubauen. Die Absicherung der Geschäfte garantiert in diesem Fall keinen Schutz vor Problemen, aber hilft sie zu lösen, wenn sie sich stellen. Die Existenz eines funktionierenden, wirksamen Streitschlichtungssystems, das den Parteien nahe steht, würde die Entwicklung der Handelsbeziehungen und Investitionen zwischen den Inseln fördern. Im Übrigen, würde eine derartige Entwicklung die regionale wirtschaftliche Kooperation fördern. Am 5. Juni 2013 wurde eine Charta von den Zentren zur alternativen Streitbeilegung der Region (CACOM, CAMM, MARC-MCCI, REMED) unterzeichnet, die zu einer Kooperation auf dem Gebiet der Streitschlichtung verpflichtet. Diese Charta von Antananarivo bildet die Plattform zur Streitbeilegung für die Akteure der Zone, die Business Bridge OI genannt werden. Bei dem 9. FEIOI in Mauritius im Oktober 2013, wurde das Projekt Business Bridge OI den Akteuren der Zone vorgestellt und stieß auf reges Interesse. Bei dem 10. FEIOI in Moroni, am 25. Oktober 2014, sind die Union der Handels- und Industriekammern der Inseln des indischen Ozeans (UCCIOI) und seine Mitglieder der Charta beigetreten. Am 15. Dezember 2014, haben die UCCIOI, ihre Mitglieder und die CARL der Region bei der Handelskammer von Antananarivo (CCI A) die Vereinigung Business Bridge OI gegründet, um das gesamte Projekt zu unterstützen und die Hoffnung für eine Absicherung der Handelsbeziehungen in der Region zu erreichen. Diese Vereinigung hat die Absicherung der Handelsaustauschs zum Vorteil aller wirtschaftlichen und privaten Akteure zum Ziel, insbesondere die der Region des indischen Ozeans und besonders durch Mediation oder Schiedsgerichte. Ihr Sitz ist beim Schiedsgerichts-und Mediationszentrum in Madagaskar (CAMM), bei der Handels- und Industriekammer von Antananarivo. Die Gründungsmitglieder sind : Man muss nunmehr das Funktionieren von Business Bridge OI präzisieren, insbesondere das Verfahren zur Streitschlichtung und die Bedingungen für ein Rechtsmittel der Parteien. Dies geht nicht ohne juristische Probleme von statten, weil trotz des Willens zur Zusammenarbeit der Staaten des CARL, die Mitglied der New-Yorker Konvention über die Anerkennung und Durchsetzung von ausländischen Schiedsgerichtssprüchen vom 10. Juni 1958 sind, die Unterschiede der juristischen Systeme harmonisierte Lösungen finden müssen.RAVALOSON Johary, Dr. Enseignant à l’Université catholique de Madagascar et à l’IEP de Madagascar, Secrétaire général du CAMM et de Business Bridge OI
Business Bridge OI ou le développement d’une voie sécurisée des échanges entre les îles de la COI
Business Bridge OI die Entwicklung eines sicheren Verfahrens bei dem Handelsaustausch zwischen den Inseln der IOC.
Les effets des droits de propriété intellectuelle qui sont fondés sur la législation étatique et nationale sont en principe limités sur le territoire du pays qui les a accordés (principe de territorialité). Dans le cadre de l’OMC la protection de ces droits est garantie par des conventions internationales. La coexistence des règles nationales et du principe de territorialité et des effets transfrontaliers des droits de propriété intellectuelle accordés par les conventions internationales est parfois source de difficulté d’application de ces règles et entraine un conflit d’intérêt entre la protection d’un droit subjectif et du principe de libre échange. Die Schutzrechte des geistigen Eigentums, die auf der staatlichen und nationalen Gesetzgebung beruhen, sind im Prinzip auf das jeweilige Staatsgebiet beschränkt. Im Rahmen der WTO werden die internationalen Konventionen über gewerbliche und geistige Schutzrechte übernommen. Aus der Verbindung der Nationalität und Territorialität der Schutzrechte mit ihren grenzüberschreitenden Wirkungen ergibt sich das Spannungsverhältnis von Schutz von subjektiven Rechten und Freihandel. ROHLFING-DIJOUX Stephanie, PR Université Paris Ouest Nanterre
L’abolition des freins et distorsions issus de la législation des droits de la propriété intellectuelle dans le commerce international.
Die Beseitigung der Verzerrungen und Hindernisse im internationalen Handel aufgrund der Gesetzgebung aus dem Bereich des geistigen Eigentums.
ROMANO Francesco, Doctorant, University of Potsdam L’Union européenne est la plus grande économie du monde. Son économie est orientée en grande partie vers l’extérieur. La politique active de la liberté de commerce et la relation de l‘UE avec les pays en développement ouvre des perspectives de croissance et de l’ouverture des nouvelles chances sur le marché. La liberté du commerce est une des plus importants moteurs de croissance dans l’économie mondiale. De ce fait, l’Union européenne a signé de divers accords de libre-échange et négocie de tels accord avec encore d’autres pays. L’objectif principal est la conclusion des accords avec des pays émergeants (ainsi qu’avec les pays du groupe ACP). Mais également les partenaires commerciaux ainsi que les concurrents constituent des partenaires potentiels pour les négociations des accords de libre-échange. En ce moment, à Bruxelles, des négociations avec le Canada et les Etats Unis sont en cours, qui rencontrent un grand intérêt de la part des consommateurs et des entreprises. Ces accords prévoit un accès privilégié aux marchés des pays concernés et sont, en principe, regardé d’une manière favorable. En revanche, ils soulèvent également la critique et de l’opposition d’une partie de la population. Die EU ist die größte Volkswirtschaft der Welt und als Wirtschaftsraum in hohem Maße nach außen orientiert. Die aktive Freihandelspolitik der EU in ihrer Beziehung zu wirtschaftlich aufstrebenden Ländern beschert der EU Wachstumsperspektiven und die Eröffnung neuer Marktchancen. Der freie Handel ist einer der wichtigsten Wachstumsmotoren für die Weltwirtschaft. Daher hat die europäische Union verschiedene Freihandelsabkommen unterschrieben und handelt mit anderen Ländern weitere derartige Abkommen aus. Hauptziel ist der Abschluss von Abkommen mit Schwellenländern (sowie mit der AKP-Gruppe). Auch traditionelle Handelspartner und Wettbewerber unter den Industrieländern sind Verhandlungspartner für Freihandelsabkommen. Zurzeit werden in Bruxelles Verhandlungen mit Kanada und den USA durchgeführt, die auf ein hohes Interesse von Verbrauchern und Unternehmen stoßen. Die Abkommen ermöglichen einen bevorrechtigten Zugang zu den Märkten der betreffenden Länder und werden grundsätzlich als sehr positiv angesehen. Gleichzeitig sorgen sie für Kritik und Widerstand bei einem Teil der Bevölkerung. The EU is the largest economy in the world and as an entire economic area is oriented to increase its exportation in third countries. The EU’s free trade policy in relation to emerging economies enables the EU’s growth perspectives and the opening of new market opportunities. Free trade is one of the key drivers for the global economy growth. Therefore, the European Union has already signed various FTAs and is negotiating new agreements with other countries. The main objective is to deal with emerging countries (as well as with the ACP group). In addition, negotiations are conducted also with traditional trading partners and competitors among the industrialized countries. Currently, the European Commission is performing negotiations in Bruxelles with Canada and the United States, which are generating a lot of interest among consumers and businesses. The agreements allow a privileged access to the markets of the countries concerned and are considered very positive. At the same time they provide criticism and resistance between part of the population.Le TTIP les accords de libre-échange entre l’Union européenne et des pays tiers
Das TTIP und die Freihandelsabkommen zwischen der Europäischen Union und dritten Staaten The TTIP and the Free Trade Agreement between the European Union and third countries
L’exemple de la Zone de libre-échange ASEAN-Chine appliqué à la Commission de l’océan Indien La volonté de créer une zone de libre échange dans l’Océan Indien entre 4 États de taille réduite, avec un cinquième plus important, à savoir une île de la République Française, la Réunion, rappelle la création de la zone de libre échange conclue entre les 10 états de l’ASEAN et une super puissance locale, la Chine. Par conséquent, la question serait de savoir quels enseignements la COI peut tirer de l’évolution de la situation en Asie du Sud-Est? Et plus précisément, dans quelle mesure le rôle joué par la Chine dans le développement de la zone de libre-échange ASEAN-Chine devrait-il être copié par l’Union Européenne, ou une autre puissance économique locale, vis-à-vis de la COI? La présentation consisterait en trois grandes parties: 1. L’ASEAN et la Chine ; 2. la COI et l’Union Européenne ; 3. Enseignements de la comparaison de ces deux situations. La première partie comporterait tout d’abord une évolution de la situation de l’ASEAN jusqu’à la conclusion de l’accord de libre échange avec la Chine. Ensuite, elle mettrait en évidence le rôle joué par la Chine ainsi que l’impact qu’elle a eu dans le développement de l’ASEAN. La seconde partie serait consacrée à la COI et mettrait en évidence les points communs que cette association a avec l’ASEAN. Ensuite, serait analysé le rôle joué par la France et/ou l’Europe dans la construction et le développement de cette Commission. Enfin, la troisième partie consisterait en une comparaison entre le rôle joué par la Chine en tant que partenaire de l’ASEAN et le rôle joué par l’Union européenne dans la construction de la COI, et ce afin de déterminer quels enseignement la création de la Zone de libre-échange ASEAN-Chine peut apporter à la construction d’une zone de libre échange entre les Etats membre de la COI. Das Beispiel der Freihandelszone AESAN – China angewandt auf die Kommission des indischen Ozeans Die Errichtung einer Freihandelszone im Indischen Ozean zwischen vier kleineren Staaten und einem fünften, größeren Staat, die Réunion, erinnert an die Errichtung der Freihandelszone ASEAN, ein Abkommen, das 10 kleinere Staaten und eine lokale Supermacht, die Volksrepublik China, umfasst. Folglich stellt sich die Frage, welche Lehren die Kommission des Indischen Ozeans (KIO) aus der Entwicklung der Situation in der Region Südostasien ziehen kann. Im Besonderen stellt sich die Frage, in welchem Maße die Europäische Union oder eine andere lokale Wirtschaftsmacht die Rolle Chinas in der Schaffung der Freihandelszone ASEAN im Falle der KIO nachahmen sollte. Die Präsentation würde sich in drei große Punkte gliedern: 1. ASEAN und China 2. KIO und die Europäische Union 3. Lehren aus dem Vergleich der beiden Situationen Der erste Teil würde die Entwicklung der ASEAN bis hin zur Unterzeichnung des Abkommen der Freihandelszone mit China beinhalten. Anschließend würde die Rolle sowie der Einfluss Chinas auf die ASEAN dargestellt werden. Der zweite Teil würde sich mit der KIO beschäftigen und die Gemeinsamkeiten mit der ASEAN herausarbeiten. Anschließend würde die Rolle Frankreichs / Europas bezüglich des Aufbaus und der Entwicklung der KIO untersucht werden. Der letzte Teil würde in einem Vergleich zwischen der Rolle Chinas als Partner der ASEAN und der Rolle der Europäischen Union bezüglich der Entstehung der KIO bestehen, mit dem Ziel festzustellen, welche Lehren aus der Erschaffung der Freihandelszone ASEAN – China für die Gründung einer Freihandelszone zwischen den Mitgliedsstaaten der KIO gezogen werden können.ROSSIER Marie, Doctorante, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
L’exemple de la Zone de libre-échange ASEAN-Chine
Das Beispiel der Freihandelszone ASEAN-China
Dans la discussion actuellement menée en Allemagne et en Europe, les accords de libre-échange sont regardés d’un œil de plus en plus critique. Les négociations menées depuis 2013 entre l’Union européenne et les Etats unis sur l’accord de commerce et d’investissement (TTIP) y sont la raison. L’Union européenne mène parallèlement aussi des négociations avec le Canada, Singapour et la Chine sur la conclusion des accords de commerce et le protection des investissements. Le TTIP devrait s’étendra également aux domaines des services audiovisuelles et culturelles, de la protection des droits de propriété intellectuelle, de l’agriculture, de la protection des investissements, de la régulation financière, de la protection des consommateurs, de la protection de l’environnement et de la protection de donnés. L’accord va ainsi au-delà du contenu et de l’étendu de tous les accords de libre-échange antérieurs et se rapproche d’un droit commercial globale à l’échelle mondiale. La conférence donne un aperçu du contenu des dispositions de l’accord et reprend les points critiqués. La question des recours mérite dans ce contexte une considération particulière. Cela concerne d’un côté la question des savoir quelles sont les conditions dans lesquelles la responsabilité des Etats concernés peut être engagée par des acteurs privés (en particulier des entreprises multinationales). Dans ce contexte les accords de protection des investissements et la loi qui leur est applicable jouent un rôle prépondérant. Ensuite se pose la question de la transposition procédurale. Jusqu’à présent, il a été coutume de porter des litiges dans le cadre des accords de protection des investissements devant des tribunaux d’arbitrage. Cependant, la transparence des procédures et la neutralité des tribunaux arbitraux sont de plus en plus mises en question. La conférence montre des avantages et inconvénients de la procédure d’arbitrage. La procédure d’arbitrage contre la République Fédérale d’Allemagne menée par l’entreprise suédoise Vattenfall à cause de l’abandon de l’énergie nucléaire illustre également la dimension politique et sociétale des accords de libre-échange. In der gegenwärtigen Diskussion in Deutschland und Europa werden Freihandelsabkommen zunehmend kritisch gesehen. Hintergrund sind die seit 2013 laufenden Verhandlungen zwischen der Europäischen Union und den USA über das Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP)-Abkommen. Die EU führt parallel auch Verhandlungen mit Kanada, Singapur und China über den Abschluss von Handels- und Investionsschutzabkommen. TTIP soll sich aber auch auf die Bereiche audiovisuelle und kulturelle Dienstleistungen, Schutz geistiger Eigentumsrechte, Landwirtschaft und Investionsschutz, Finanzregulierung, Verbraucherschutz, Umwelt- und Datenschutz erstrecken. Es überschreitet damit in Inhalt und Umfang alle bisherigen Freihandelsabkommen und nähert sich einem Welthandelsrecht an. Das Referat gibt einen Überblick über die Regelungsinhalte und nimmt die bestehenden Kritikpunkte auf. Besondere Bedeutung hat in diesem Zusammenhang die Frage des Rechtsschutzes erlangt. Dies betrifft zum einen die Frage, unter welchen Voraussetzungen die beteiligten Staaten auf Erfüllung oder Schadensersatz durch private Akteure (namentlich international agierende Konzerne) in Anspruch genommen werden können. Dabei kommt den Investitionsschutzverträgen und das auf sie anwendbare Recht entscheidende Bedeutung zu. Ferner stellt sich die Frage, der prozessualen Umsetzung. Bisher ist es üblich, Streitigkeiten im Rahmen von Investionsschutzabkommen vor internationalen Schiedsgerichten auszutragen. Die Transparenz der Verfahren und die Neutralität der Schiedsgerichte werden jedoch zunehmend in Zweifel gezogen. Das Referat zeigt die Stärken und Schwächen des Schiedsverfahrens auf. Das wegen des beschleunigten Ausstiegs aus der Nuklearenergie gegen die Bundesrepublik Deutschland angestrengte Schiedsverfahren des schwedischen Unternehmens Vattenfall, zeigt auch die gesellschaftspolitische Bedeutung von Freihandelsabkommen auf.SCHULZE Götz, Professor, Universität Potsdam
Risques et chances d’un accord de libre-échange - aspects juridiques
Risiken und Chancen eines Freihandelsabkommens – Rechtliche Aspekte
La France a adhéré à la CVIM de longue date. Madagascar a déposé en juillet 2014 les outils de ratification au siège des Nations Unies. La CVIM est souvent présentée comme un droit mondial de la vente internationale, facilitant les échanges économiques en évitant les affres de la désignation du droit applicable. La réalité est plus nuancée : si la CVIM peut effectivement constituer un précieux gain économique pour les entreprises, elle contient quelques pièges contraignant alors les contractants à s'en retourner vers leurs droits nationaux. La contribution mettra en évidence les situations respectives de la France, de Madagascar et de Maurice. Frankreich ist der CVIM vor langer Zeit beigetreten. Madagaskar hat im Juli 2014 die Werkzeuge zur Ratifizierung des Abkommens bei dem Sitz der Vereinten Nationen hinterlegt. Die CVIM wird häufig als ein Weltrecht des internationalen Kaufs dargestellt, das den wirtschaftlichen Austausch erleichtert, indem es der Schwierigkeit der Bestimmung des anwendbaren Rechts aus dem Wege geht. Die Wirklichkeit sieht anders aus: auch wenn das CIVM tatsächlich einen wichtigen wirtschaftlichen Gewinn für Unternehmen darstellt, enthält es einige Fallen, die die Vertragspartner dazu bringen, sich wieder ihren nationalen Rechten zuzuwenden. Der Vortrag stellt die Situation für Frankreich, Madagaskar und Mauritius dar. SEUBE Jean-Baptiste, Professeur, Université de la Réunion
La Convention sur la Vente Internationale de Marchandises comme droit harmonisé de la vente internationale : mythe ou réalité ?
Das Abkommen über den internationalen Warenverkauf als harmonisiertes internationales Kaufrecht : Mythos oder Realität?
Dans un monde de plus en plus globalisé, la coopération économique entre les nations amène la prospérité économique et une croissance nationale. Cependant, l’apparition des entreprises multinationales peut être une cause pour certains abus, qui minent l’économie locale avec l’aide de des hommes politiques et des hauts fonctionnaires. Alors que l’histoire à travers nombreux exemples prouve que le non-respect des règles de bonne gouvernance conduit à la faillite et à la récession économique. Des Pays comme la Grèce et l’Italie sont connus pour avoir souffert financièrement des pratiques de corruption. La conférence examine l’importance de la bonne gouvernance dans le monde des affaires et son rôle lors de la création d’une culture d’intégrité chez des dirigeants d’entreprise pour une croissance économique améliorée au bénéfice des entreprises multinationales et de la population locale. Les parties, gouvernements et entreprises privées engagées dans une coopération économique doivent adopter un comportement concerté afin d’assurer que tous les activités soient en conformité les règles de bonne gouvernance. Les principes de transparence et de responsabilité doivent se trouver au cœur de chaque transaction. Cela renforce la confiance du public dans les transactions et favorise la cogestion. En effet, on admet que l’instauration des barrières commerciales joue un rôle clé dans les évolutions économiques. Cela doit se faire en concordance avec les recommandations des organisations internationales comme la Banque Mondiale et le FMI. Cela garantie que le bénéfice sera reparti d’une manière équivalente entre les différentes nations. In einer erhöht globalisierten Welt führt die wirtschaftliche Kooperation zwischen Nationen zu wirtschaftlicher Prosperität und nationalem Wachstum. Dennoch, kann die Entstehung Multinationaler Unternehmen ein Grund für bestimmte Missbräuche sein, die die lokale Wirtschaft insbesondere mit Hilfe von Politikern und hohen Beamten untergraben. Während der Geschichte haben mehrere Beispiele belegt, dass das Scheitern des Befolgens von Regeln des verantwortungsbewussten Managements zu Bankrott und wirtschaftlicher Rezession geführt haben. Länder, wie Griechenland und Italien sind bekannt dafür unter bestimmten korrupten Verhaltensweisen finanziell gelitten zu haben. Der Vortrag untersucht die Wichtigkeit des verantwortungsbewussten Managements bei wirtschaftlichen Aktivitäten und seine Aufgabe bei der Schaffung einer Integritätskultur bei Unternehmensleitern für ein verbessertes wirtschaftliches Wachstum zugunsten von Multinationalen Unternehmen und die lokale Bevölkerung. Die in einer wirtschaftlichen Kooperation engagierten Parteien, Regierungen oder Privatunternehmen müssen eine gemeinsam abgestimmte Verhaltensweise verfolgen, um sicher zu stellen, dass sämtliche Tätigkeiten mit dem verantwortungsbewussten Management in Einklang stehen. Prinzipien wir Transparenz und Haftung müssen im Kern jedes Handels stehen. Dies wird das Vertrauen der Öffentlichkeit in die Transaktionen stärken und die Unternehmensmitbestimmung fördern. Tatsächlich wird angenommen, dass die Anschaffung von Handelsbarrieren ein Schlüssel für wirtschaftliche Veränderungen ist. Dies muss jedoch in Übereinstimmung mit von internationalen Organisationen wie der Weltbank oder dem IWF empfohlenen Richtlinien geschehen. Dies garantiert, dass alle Nationen gleichmäßig an dem daraus entstehenden Gewinn teilhaben werden. SOHORAYE Mrinal, Doctorant, University of Mauritius
Est-ce que plus d’ouverture économique conduit à l’abus par des entreprises multinationales? Une évaluation de l’importance des principes de gestion responsable des entreprises pour une coopération économique transnationale couronnée de succès.
Führt mehr wirtschaftliche Öffnung zu Missbrauch durch Multinationale Unternehmen? Eine Einschätzung der Wichtigkeit von Grundsätzen von verantwortungsbewusster Unternehmensführung für erfolgreiche transnationale wirtschaftliche Zusammenarbeit.
Le commerce peut être considéré comme un moteur puissant qui peut stimuler la croissance économique d'un pays à son apogée. La facilitation du commerce (FC) a été introduite à l'OMC en 1996 et depuis lors, le concept a évolué au fil des années. Cependant, avec l'effondrement du cycle de Doha en 2004, les décisions relatives à la FC ont été gelées. Lors de la conférence de Bali, les différentes sections de la Loi sur la FC ont été discutées et cette loi peut agir comme catalyseur pour le commerce mondial. La FC est très importante pour les pays en voie de développement, en particulier pour les Petits États insulaires en développement. Les PEID ont des caractéristiques uniques et nécessitent donc une attention particulière à l'OMC. Au cours de la conférence de Bali de nombreuses questions importantes, relatives aux PEID couvrant la FC, l'agriculture et le développement ont été considérées. Cette recherche consistera d’une analyse critique de l'évolution de la FC, en se concentrant sur les PEID et considérant l'île Maurice comme une étude de cas. Der Handel kann als starker Motor angesehen werden, der das Wirtschaftswachstum eines Landes zu seinem Höhepunkt bringen kann. Die Erleichterung des Handels wurde 1996 in die WTO eingeführt und dieses Konzept hat sich seit dem stetig im Laufe der Jahre weiterentwickelt. Dennoch wurden die Entscheidungen bezüglich der Handelserleichterungen mit dem Scheitern der Doha-Runde 2004 ausgesetzt. Während der Bali-Konferenz wurden die verschiedenen Regeln des Gesetzes über Handelserleichterungen debattiert und dieses Gesetz könnte als Katalysator für den Welthandel funktionieren. Die Handelserleichterungen sind sehr wichtig für Entwicklungsländer, insbesondere für die kleinen Inselstaaten. Diese haben einmalige Charakteristiken und erfordern daher eine besondere Aufmerksamkeit der WTO. Im Rahmen der Bali-Konferenzwurden viele wichtige Fragen der Handelserleichterungen bezüglich dieser Staaten behandelt, wie die Landwirtschaft und die Entwicklung. Diese Forschungsarbeit besteht darin, eine kritische Analyse der Entwicklung der Handelserleichterungen vorzunehmen, wobei der Schwerpunkt auf den kleinen Entwicklungsinselstaaten liegt und bei der Mauritius als Fallstudie dient.TEEROOVENGADUM Vittiyaiye, Doctorant, Université Paris Ouest Nanterre
La facilitation du commerce après la Conférence de Bali: l'impact sur les petits États insulaires en développement. Une étude de cas sur l'île Maurice
Die Erleichterung des Handels nach der Bali-Runde : Der Einfluss auf die kleinen Inselstaaten im Entwicklungsstadium. Eine Fallstudie über Mauritius.
De nombreuses îles de l'océan Indien, afin d'être impliqués dans des activités commerciales au niveau mondial, rejoignent divers organismes commerciaux régionaux. Par exemple, les Comores, l’île Maurice, Madagascar et les Seychelles ont rejoint le Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA), tandis que l'île de la Réunion, qui est un département français, bénéficie d’une certaine mesure, des activités de négociation de l'Union Européenne. Cependant, aujourd'hui, il y a la volonté de ces îles d’entretenir des relations commerciales entre elles afin d'améliorer l'intégration et le développement régional. Une manière de renforcer les échanges commerciaux entre elles est d'encourager le développement des activités commerciales maritimes. Ceux-ci impliquent un système de cabotage bien réglementé, le développement d'une ligne de transport régional et des infrastructures portuaires modernes. Un élément important qui doit être pris en considération lors de l'élaboration des activités du commerce maritime est de concevoir un cadre juridique solide qui répondra aux besoins des différentes parties prenantes. Par conséquent, le but de cette présentation sera d'analyser l'importance de développer un cadre juridique régional qui favorisera le commerce maritime et le développement régional pour les îles de l'océan Indien. L'objectif de la présentation sera axé sur l'élaboration d'un système de gouvernance afin de réglementer le commerce maritime. En outre, l'accent sera mis sur la création des lois spécifiques visant à accroître les activités du commerce maritime intrarégional entre les îles de l'océan Indien. Viele Inseln des indischen Ozeans schließen sich verschiedenen regionalen Handelsorganisationen an, um an die Welthandelsaktivitäten angeschlossen zu werden. Zu Beispiel die Komoren, Mauritius und Madagaskar haben sich dem gemeinsamen Markt der Ost- und Südafrikanischen Staaten (COMESA) angeschlossen, während Réunion ein französisches Departement ist und damit weitgehend von den Handelsaktivitäten der europäischen Union partizipiert. Dennoch besteht heute, der Wille dieser Inseln, gegenseitige Handelbeziehungen zu unterhalten, um die regionale Integration und Entwicklung zu fördern. Eine Möglichkeit die Handelsflüsse zwischen den Inseln zu stärken, ist die maritimen Handelsaktivitäten fördern. Dies erfordert ein System der regulierten Küstenschifffahrt, die Entwicklung einer regionalen Transportlinie und moderne Hafenstrukturen. Ein wichtiges Element das bei der Ausarbeitung der maritimen Handelstätigkeiten berücksichtigt werden muss, ist ein sicherer juristischer Rahmen der den Anforderungen der verschiedenen Parteien entspricht. Infolgedessen ist das Ziel dieses Vortrags, zu analysieren, wie wichtig es ist, einen regionalen juristischen Rahmen zu entwickeln, der den maritimen Handel und die regionale Entwicklung für die Inseln des indischen Ozeans fördert. Das Ziel des Vortrags wird auf die Ausarbeitung eines Reglungssystems ausgerichtet, das den maritimen Handel organisiert. Außerdem, wird die Schaffung von spezifischen Gesetzen untersucht, die die intraregionalen maritimen Handelsaktivitäten zwischen den Inseln des indischen Ozeans fördern sollen. UPPIAH Valerie, Lecturer, University of Mauritius
L'élaboration d'un cadre juridique régional, pour la gouvernance du commerce maritime, comme une étape vers le développement régional dans l'océan Indien.
Die Ausarbeitung eines regionalen juristischen Rahmens für den maritimen Handel als Etappe für eine regionale Entwicklung im indischen Ozean.
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a reconnu les violations des droits de l'homme comme un obstacle au commerce. Dans sa décision du Conseil général (2003), les membres ont l'interdiction d’importer des diamants qui sont produit de violations des droits humains. Schefer (2005) a fait valoir que les pays peuvent légalement imposer des restrictions sur les processus commerciaux où les violations des droits de l'homme sont évidentes. Pour Trudel et Cotte (2009) les attentes éthiques des clients du processus de production des organisations influent sur leur volonté de payer une prime et même de punir les entreprises considérées comme contraires à l'éthique. Cela implique que les organisations faisant le bien à travers leurs stratégies de gestion des ressources humaines (GRH), en respectant les droits humains et les normes du travail, peuvent tirer plus d'avantages commerciaux. Par conséquent, le présent document vise à déterminer l'étendue de l'alignement entre les stratégies GRH des organisations et les droits de l'homme et les normes du travail. Les données secondaires provenant d'une étude sur les stratégies GRH adoptées par les 100 premier entreprises à Maurice, ont permis l'évaluation de leur degré d'alignement avec les droits humains et les normes internationales du travail. Les conclusions ont montré une tendance à l’adoption de stratégies GRH aligné avec les droits humains internationaux et les normes du travail. Par conséquent, les organisations à Maurice pourront pénétrer les marchés avec des attentes éthiques élevées, et réclamer plus cher pour leurs produits et services. Die Welthandelsorganisation (WTO) hat die Verletzung der Menschenrechte als Hindernis für den Handel anerkannt. In ihrer Entscheidung des Generalrates (2003), wurde ein Verbot für die Mitglieder ausgesprochen, Diamanten zu importieren, die unter Verletzung der Menschenrechte hergestellt werden. Schefer (2205) hat festgestellt, dass Staaten, Einschränkungen des Handels auferlegen können, für den Fall von Verletzungen von Menschenrechten. Für Trudel und Cotte (2009) beeinflussen die ethischen Erwartungen der Kunden von Produktionsverfahren ihren Willen eine Prämie zu zahlen und sogar, die gegen ethische Grundsätze verstoßenden Unternehmen, zu bestrafen. Dies führt dazu, dass Unternehmen, die ein gutes Personalmanagement haben und die die Menschenrechte und arbeitsrechtlichen Vorschriften respektieren, hieraus wirtschaftliche Vorteile erlangen können. Der vorliegende Vortrag versucht die Verbreitung der Anpassung zwischen den Personalstrategien der Unternehmen und den Menschenrechten und arbeitsrechtlichen Vorschriften zu bestimmen. Der zweite Teil der Daten stammt aus einer Studie über die Personalstrategien der 100 besten mauritischen Unternehmen, die es ermöglicht haben, den Grad der Übereinstimmung der Unternehmensstrategien mit den Menschenrechten und den internationalen arbeitsrechtlichen Vorschriften einzuschätzen. Die Schlussfolgerungen haben eine Tendenz der Unternehmen zur Annahme von Strategien gezeigt, die mit den Menschenrechten und internationalen Arbeitsrechtsnormen in Einklang stehen. Daher können die mauritischen Unternehmen auf Märkte mit hohen ethischen Anforderungen eindringen, und einen höheren Preis für ihre Produkte und Dienstleistungen verlangen. VENCATACHELLUM Indeeren, Senior Lecturer, Department of Management, FLM, UoM
MAHADEW Roopanand, Lecturer, Department of Law, FLM, UoMEnquête sur l’alignement des stratégies de gestion des ressources humaines avec les droits de l'homme et les normes du travail: Le cas des 100 meilleures entreprises à Maurice.
Untersuchung über die Anpassung der Strategien bei dem Personalmanagement in Einklang mit den Menschenrechten und den arbeitsrechtlichen Vorschriften : Der Fall der 100 besten mauritischen Unternehmen.
L’ASACR a été créée en décembre 1985 par L’Inde et ses satellites dans le but de renforcer la coopération régionale au niveau économique, social et culturel. Les principes de l’association sont de développer ensemble une coopération qui soit bénéfique pour l’ensemble des Etats membres dans le respect des souverainetés nationales et sans interférer avec les affaires internes de chaque Etat membre. Il s’agit également d’écarter les conventions bilatérales existantes et de promouvoir les conventions multilatérales. Parmi ces principes, on retrouve de nombreux principes fondateurs de l’Union Européenne, on peut donc se demander avec l’importance politique et économique de l’Inde par rapport aux autres Etats membres si cette coopération est vraiment efficace et profitable pour ces derniers. Nous étudierons donc d’abord brièvement le rôle de L’ASACR puis quelles actions elle a concrètement mené. The SAARC was created in 1985 by India and its neighbor countries to accelerate economic growth, social progress and cultural development. The principles are to promote a cooperation for mutual benefit with respect for the sovereignty of all member States and non-interference in the internal matters. The bilateral issues have to be kept aside to enhance multilateral agreements. All those objectives and principles are close from the European Union principles, the question is how can all member States benefit from the SAARC without being influenced by the political and economical strength of India compare to the other member States. We will first have a short study of the SAARC and after look at the concrete actions resulting from this cooperation. Die SAARC wurde in Dezember 1985 von Indien und seine Nachbar-Staaten gegründet, um die Zusammenarbeit auf den wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen Ebenen zu fördern. Die Grundprinzipien sind eine für alle Mitgliedsländer vorteilhafte Kooperation zu schaffen, mit Berücksichtigung von den Staatshoheiten. Die bilateralen Abkommen müssen bei Seite gelegt werden und multilateralen Verträge gefördert werden. Diese Grundprinzipien ähneln den Prinzipien der Europäischen Union, die Frage ist wie alle Mitgliedsländer von der SAARC profitieren können trotz des Einflusses und der politischen und wirtschaftlichen Übermacht Indiens. Zuerst werden wir kurz die Aspekte der SAARC zusammenfassen und dann die vorgeführten Maßnahmen ansehen. WALLEIT Charles, étudiant M2 double cursus Nanterre-Potsdam, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
L’Association Sud-Asiatique pour la Coopération Régionale (ASACR)
The South-Asian Association for Regional Cooperation (SAARC)
Die South-Asian Association for Regional Cooperation (SAARC)
Dans le contexte juridique des îles de la zone sud-ouest de l'Océan Indien, fait soit de transposition du droit français de l’arbitrage, qui intègre le modèle de procès équitable notamment défini par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme, soit d’érection d’un droit interne de l’arbitrage composé partiellement de dispositions juridiques françaises, l’étude des rapports qu’entretiennent l’arbitrage et le procès équitable dans les différents droits des îles de l’Océan indien est de nature à révéler une perméabilisation croissante des sphères de l’arbitrage et du procès. Ce mouvement constitue-t-il un atout ou un frein à la sécurisation des échanges et investissements dans la zone qui tendent à se multiplier dans le contexte de développement d'un axe Afrique-Asie? Il s'agira ici de faire notamment une comparaison des droits français, mauricien, malgache et comorien de l'arbitrage. In dem juristischen Umfeld auf den Inseln des sudwestlichen indischen Ozeans wird entweder durch Anpassung des französischen Schiedsgerichtsrechtes, das das Modell eines fairen Verfahrens wie es in Art 6 der europäischen Menschenrechtskonvention definiert wird, übernimmt oder durch Erstellung eines internen Schiedsgerichtsrechts, das sich teilweise aus französischen Vorschriften zusammensetzt. Die Untersuchung der Zusammenhänge zwischen Schiedsgerichtsbarkeit und fairem Verfahren in den verschiedenen Rechtssystemen der Inseln des indischen Ozeans zeigt eine zunehmende Durchlässigkeit zwischen Schiedsgerichtsverfahren und Prozess. Stellt sich diese Bewegung als Vorteil oder Bremse für die Absicherung des Warenaustauschs und der Investitionen, die in dem Gebiet unter der Bildung einer Achse Afrika-Asien immer zahlreicher werden? In dem Beitrag wird insbesondere ein Vergleich des französischen, mauritischen, madagassischen und komorischen Rechts vorgenommen. ZATTARA-GROS Anne-Françoise, Maître de Conférence (HDR), Université de la Réunion
Arbitrage et procès équitable dans la zone sud-ouest de l'Océan Indien
Schiedsgerichtsbarkeit und ein faires Verfahren in dem Gebiet des indischen Ozeans